Par la grâce de D.ieu,
9 Tévet 5724,
Brooklyn,
A madame Zlota(1),
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre du 3 Tévet, de même que celle qui la précédait et pour laquelle vous avez sûrement déjà eu ma réponse. Vous évoquez la maison et vous me demandez ce que vous pouvez faire d’autre. Bien entendu, avant tout, c’est-à-dire peut-être même avant d’envoyer des livres, il est nécessaire d’y recevoir des invités, en particulier de jeunes mariées et d’y diffuser les sources(2). Une femme juive est la maîtresse de sa maison et D.ieu lui accorde donc les forces nécessaires pour accomplir tout cela, d’une manière positive, même si vous avez raison de constater que ce n’est plus comme avant. Car, lorsque l’on répand le bien, on reçoit de D.ieu une aide spécifique. Il est sans doute inutile de vous expliquer longuement que c’est là un des moyens de procurer la plus grande satisfaction à l’âme(3) et d’agir pour son élévation.
Puisse D.ieu faire que vous accomplissiez tout cela avec énergie et en bonne santé. D.ieu vous accordera enfin Sa bénédiction et ceci se passera dans l’enthousiasme, avec la satisfaction et la joie que vous procureront vos enfants.
Notes
(1) Z. Althuiz. Voir, à son sujet, la lettre n°6646.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) Du défunt mari de la destinataire de cette lettre, le Rav Pin’has Althuiz. Voir, à ce sujet, la lettre n°8699.