Par la grâce de D.ieu,
23 Tévet 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav A. T.(1), le Cho’het,
Je vous salue et vous bénis,
Vous connaissez sans doute la sentence de mon beau-père, le Rabbi(2), qu’il a répétée, à différentes reprises, dans ses causeries : un Cho’het n’est pas uniquement un homme tenant un couteau à la main. Il doit également exercer une influence positive sur la ville dans laquelle il réside, la détourner des attraits du corps et de l’âme animale, la rapprocher du Tout Puissant en lui insufflant l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah et l’amour d’Israël. Et nos Sages(3) disent que "faire la Che’hita signifie attirer".
Il en est de même au sens le plus littéral. La Che’hita a pour but de permettre la consommation. Ainsi, la chair de l’animal ou de la volaille se confond à celle de l’homme, créé à l’image de D.ieu. En effet, "chéris sont les enfants d’Israël, qui sont appelés fils de D.ieu".
Heureux celui qui provoque la proximité entre le fils et le Père, surtout lorsqu’il s’agit d’un fils aussi honorable et d’un Père aussi glorieux. Et grand est ce mérite, qui permet d’obtenir tout le bien, la satisfaction de tous les besoins, matériels et spirituels.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion du 24 Tévet et la lettre qui l’accompagne(4).
Notes
(1) Le Rav A. T. Barhel.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°395.
(3) Commentant le verset "Et il lui fera la Che’hita sur le coin de l’autel".
(4) Voir la lettre n°869.