Par la grâce de D.ieu,
11 Adar 5724,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre(1). Nous nous trouvons à quelques jours de Pourim. Bien plus, nos Sages enseignent dans la Michna(2), que “ la Meguila est lue le 11… le 15 ”(3). En effet, c’est à partir du 11 Adar que commence le temps de Pourim(4). Et, l’on peut même penser qu’il s’agit du jour(5) proprement dit de cette fête(6).
Que s’accomplisse donc, en chacun et en chacune, ce qui se passa “ en ces jours-ci, à cette époque-là ”, ainsi qu’il est dit : “ Pour les Juifs, ce fut lumière, joie, allégresse et gloire ” au sens littéral de ce verset et selon l’interprétation que nos Sages en donnent(7) : “ La lumière, c’est la Torah. La joie, c’est la fête ”. Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles, pour un joyeux Pourim et pour des actions permettant la diffusion de la Torah, des Mitsvot et du luminaire de la Torah(8),
Notes
(1) Cette lettre fut adressé à plusieurs personnes. Voir le Likouteï Si’hot, tome 6, à la page 375.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Au début du traité Meguila ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Onze, valeur numérique des deux lettres Vav et Hé du Nom de D.ieu, alors que le 15 correspond au Youd et au Hé de ce Nom. Amalek voulut séparer ces lettres et, comme le rappelle le Chneï Lou’hot Ha Berit, à la Parchat Tétsavé, page 329a, Haman fut un de ses descendants. Voir le Targoum Chéni sur la Meguilat Esther et le chapitre 13 du traité Sofrim. Voir aussi la fin du discours ‘hassidique intitulé : ‘La Meguila est lue’, de 5629 ”, dans le Séfer Ha Maamarim 5629, à la page 86.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ La Guemara énonce deux avis, à ce propos ”.
(5) Le Rabbi souligne le mot : “ jour ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Plus précis que ‘le temps’. Voir le Maté Menaché, au chapitre 690, qui commente l’expression : ‘temps du don de notre Torah’ ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Meguila 16b ”.
(8) L’enseignement de la ‘Hassidout.