Lettre n° 883

Par la grâce de D.ieu,
26 Tévet 5711,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
se distingue par ses comportements vertueux,
le Rav N. N.(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu vos deux lettres. Je vous remercie pour l’analyse, figurant dans la première, sur une source qui s’est tarie et encore plus pour la seconde lettre, rapportant que l’érudit de Minsk demanda que l’on récite, pour lui, le Kadish pendant douze mois(2).

On peut citer, à ce propos, le Michmeret Chalom selon lequel on doit, en pareil cas, se conformer au désir du défunt. Dès lors, agir ainsi n’est pas lui manquer d’honneur et ne le fait pas passer pour un impie, selon le traité Sanhédrin 46b. Certes, on peut s’interroger sur cette conclusion, car on peut constater que, dans la pratique, il n’en est pas ainsi. Vous consulterez aussi le verset Chmouel 1, 20, 30.

Je vous joins la brochure éditée pour le 24 Tévet et une copie de ma lettre, à ce propos. J’espère que ceci vous intéressera.

Je vous adresse également un reçu pour votre contribution au Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h. Puisse D.ieu faire que vous receviez la bénédiction de l’Admour Hazaken, exprimée au début du Torah Or, selon laquelle la Mitsva de la Tsédaka affine mille fois le cerveau et le cœur. Vous consulterez aussi la note sur ce discours, dans le Likouteï Torah sur trois Paracha, qui montre le lien entre les trois termes Zé, ceci, Ko, ainsi, Ka’ha, de la sorte.

Comme vous me l’avez demandé, j’ai mentionné votre nom, pour la satisfaction de tous vos besoins, lorsque je me trouvais près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. Le Juste qui quitte ce monde s’y trouve plus que de son vivant. Il accordera sûrement sa bénédiction et D.ieu l’exaucera, matériellement et spirituellement.

Avec ma bénédiction, pour vous-même et pour votre Torah,

Mena’hem Schneerson,

Notes

(1) Le Rav Nissan Telushkin.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°851 et 852.