Par la grâce de D.ieu, jours de la
libération, 12 et 13 Tamouz 5724,
Brooklyn, New York,
Au jeune Avraham,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 27 Sivan. Nous sommes en les jours des 12 et 13 Tamouz, dates de la délivrance de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, qui est également la nôtre. Vous avez sûrement connaissance de l’œuvre pénétrée d’abnégation accomplie par celui dont nous célébrons la joie et la délivrance, de sa mission sacrée destinée à diffuser la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout, d’une manière sans cesse accrue.
J’ai bon espoir que vous tirerez de l’histoire de cette période une leçon conforme au principe(1) selon lequel : “ l’acte est essentiel ”, que vous redoublerez d’élan et d’ardeur en l’étude de la Torah, de sa partie révélée et de la ‘Hassidout(2). Bien entendu, cette étude doit conduire à l’action, conformément à l’enseignement de nos Sages(3), c’est-à-dire à la pratique des Mitsvot de la meilleure façon. Vous avez sûrement connaissance des trois études qui concernent chacun, portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Vous les gardez ou, tout au moins, vous le ferez à l’avenir. Avec ma bénédiction pour me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
C. M. Simpson,
Pour ce qui est du livre à propos duquel vous m’interrogez(4), son auteur porte témoignage qu’il va à l’encontre de nos maîtres, ceux de la partie révélée de la Torah comme ceux de son enseignement profond, et c’est effectivement le cas(5).
Notes
(1) Du traité Avot, chapitre 1, à la Michna 17.
(2) Le destinataire de la présente est vraisemblablement un élève de Yechiva.
(3) Dans le traité Kiddouchin 40b.
(4) Il s’agit d’un livre intitulé : “ Les calculs de la délivrance ”.
(5) Le Rabbi souligne les mots : “ c’est effectivement le cas ”.