Par la grâce de D.ieu,
25 Mena’hem Av 5724,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur David Ben Naïm,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu le livre de responsa Ra’hamim Pechoutim(1) et le fascicule Drouch Erets Israël(2) dont l’auteur est votre père, Rav Raphaël ‘Haïm Moché Ben Naïm, puisse-t-il reposer en paix. Je vous remercie d’avoir pensé à me les adresser. Par la suite, j’ai reçu ces ouvrages également par monsieur Chmouel Hassan. Et, sachant que telle est votre volonté, de même que pour l’élévation de l’âme de votre père, l’auteur, puisse-t-elle être insérée dans le faisceau de la vie, j’ai transmis les doubles à la Yechiva Tom’heï Temimim Loubavitch, afin que les élèves puissent les consulter quand ils le jugeront bon. Il va sans dire que, si ces ouvrages sont épuisés, il seront bon et judicieux que vous-même et tous les enfants de votre père les rééditiez, à la fois pour le mérite de votre père et dans l’intérêt général.
En fonction de la formulation de votre lettre, j’ai bon espoir que vous faites ce qui est en votre pouvoir afin de diffuser le Judaïsme dans l’endroit où vous vous trouvez actuellement. Bien plus, nos Sages disent, dans leur Michna(3), que : “ le père confère un mérite à ses enfants ” et l’assurance nous a été donnée(4), à ce sujet, que : “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”.
De fait, nous approchons des jours favorables du mois d’Elloul. D.ieu est alors comme un Roi Qui, avant Son arrivée dans la ville, est accueilli par les citadins. Ceux-ci viennent à sa rencontre, dans le champ et Lui-même y reçoit chacun avec bienveillance, comme l’explique le Likouteï Torah, Parchat Reéh, à la page 32b, dont l’auteur est l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) “ Miséricorde infinie ”.
(2) Commentaire sur la Terre Sainte.
(3) Au traité Edouyot, chapitre 2, à la Michna 9.
(4) Dans le traité Yoma 38b.