Par la grâce de D.ieu,
9 Chevat 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
ancien élève de la Yechiva, le Rav I. Z.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres du jeudi de la Parchat Vaéra et de la veille du Chabbat Bo.
Je vous remercie de m’avoir annoncé que madame... va mieux. Vous continuerez à m’annoncer des améliorations de son état, puis sa guérison complète.
J’ai appris avec satisfaction que l’on vous a invité à faire une conférence à Louisville et que vous vous y rendez effectivement. Vous saisirez sans doute cette occasion pour transmettre le message suivant. En Amérique, à l’heure actuelle, plus que jamais, il est impossible de conserver la santé morale, et donc la santé physique, sans une base religieuse solide. Combien plus est-ce le cas pour la jeunesse, qui doit encore découvrir sa voie dans la vie.
Il serait bon que vous rédigiez de telles conférences. Cela vous permettra de pouvoir les prononcer encore, par la suite et également de les mettre à la disposition d’autres intervenants.
Peut-être pouvez-vous introduire le Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h dans la liste des institutions subventionnées par la fédération de votre ville. Monsieur Bubis(2) vous suivra sans doute, dans cette démarche. Selon le proverbe bien connu de mon beau-père, le Rabbi, un effort n’est jamais vain.
Avec ma bénédiction,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Its’hak Zalman Posner. Voir, à son propos, la lettre n°537.
(2) David Bubis. Voir, à ce propos, la lettre n°809.