Par la grâce de D.ieu,
dimanche(1) de la Paracha(2) :
“ Et, les enfants d’Israël sont libérés,
la main haute ” 5725,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre(3). Puisse D.ieu faire(4) qu’en ces jours qui précèdent et suivent(5) la date de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi et, a fortiori, dans la journée même de la Hilloula, le dixième jour du onzième mois, chacun soit inspiré à prendre de bonnes résolutions qui, par la suite, seront positivement suivies d’effet, dans l’action, qui est essentielle(6). Ainsi, on suivra les voies et les chemins qu’il nous a enseignés, on renforcera le Judaïsme traditionnel et on le diffusera. On répandra également les sources à l’extérieur et l’on avancera, d’une manière fixe et permanente(7), pour l’éternité et à jamais, sans aucune interruption(8).
On poursuivra tout cela et l’on y fera même un ajout, car “ ce jour est propice ”, selon les termes(9) de notre maître(10), dont nous célébrons la Hilloula, pour qu’on s’y attache à l’arbre de vie, de même que pour recevoir, vous-mêmes, vos épouses, vos fils et vos filles, la bénédiction de D.ieu, la vitalité, l’opulence et la satisfaction de vos enfants. Vous serez bénis d’enfants, de santé et de prospérité matérielle, jusqu’à ce que D.ieu nous conduise vers la largesse, lors de la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h “ et les enfants d’Israël sortiront la main haute ”. Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
* * *
S’agissant de l’école(11), voici ce qu’il est possible de dire d’ici. La réussite que vous avez connue, jusqu’à maintenant, dans le domaine fondamental(12) qu’est l’éducation des enfants d’Israël fait la preuve que :
1. il est indispensable de poursuivre l’action,
2. la réussite se manifestera également à l’avenir si vous empruntez, au moins quelque peu, les voies de la nature. Quant à la manière d’agir et aux différents aspects de l’action, il est clair que cela ne peut être décidé que sur place. Il est évident que la proposition que je vous avez faite concernant les cinq milles livres israéliennes reste toujours valable.
Je vous adresse ma bénédiction de guérison et de largesse, s’appliquant tout d’abord, bien évidemment, à la perception intellectuelle car, de la sorte, l’école se développera. Et, vous m’en donnerez de bonnes nouvelles, dans la joie et l’enthousiasme.
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le traité Pessa’him 8a ”.
(2) La Parchat Bechala’h.
(3) Cette lettre a été adressée à plusieurs personnes. Voir le Likouteï Si’hot, tome 6, à la page 291.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°8927.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Midrash Me’hilta, Parchat Yethro 20, 8, le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 261, paragraphe 6 ”.
(6) Selon le traité Avot, chapitre 1, à la Michna 17.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir Iguéret Ha Kodech, au chapitre 27 ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Erouvin 54a ”.
(9) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rayats, tome 2, à la lettre n°432 et tome 4, à la lettre n°1004.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ Dans le Kountrass n°3 et le Kountrass n°36 ”.
(11) Ce paragraphe a été ajouté à la lettre destiné au Rav Alexander Bunin. Voir, à son sujet, la lettre n°8327.
(12) Le Rabbi souligne le mot : “ fondamental ”.