Par la grâce de D.ieu,
2 Adar Richon 5711,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Rav Efraïm Eliezer Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre de la veille de Roch ‘Hodech Adar Richon et j’ai surtout été satisfait de voir que vous vous occupez toujours du Rav C., le Cho’het.
De fait, le traité Chabbat 12a précise que l’on déduit du comportement du grand Prêtre(2) l’interdiction de l’oubli. Car, le verset dit : “ Les lèvres du Cohen garderont la sagesse ” et il est bien question ici de chaque Cohen et non uniquement du grand Prêtre. Vous consulterez également le Zohar, tome 3, page 146b, selon lequel il en est encore ainsi, à l’heure actuelle, ce qui ne peut être dit du pectoral(3). Et le Zohar précise que c’est uniquement à cette condition que le Cohen peut bénir le peuple d’Israël.
Puisse donc ce retard avoir une issue positive, en un bien visible et tangible, ce qui est bon pour nous. Et celui qui prie...(4) est exaucé le premier. Ainsi, vous annoncerez vous même, au plus vite, des bonnes nouvelles, vous concernant personnellement.
Avec ma bénédiction,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yallès, Rav de Philadelphie. Voir, à son propos, les lettres n°502, 926, 951, 958 et 1118.
(2) Le destinataire de cette lettre est lui-même un Cohen.
(3) Que portait le grand Prêtre.
(4) Pour son prochain.