Par la grâce de D.ieu,
25 Tévet 5726,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Tévet. En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que le souhait de votre cœur soit positivement exaucé. Vous me parlez de la femme dont vous avez fait connaissance et des relations qui se sont instaurées entre vous. Si celle-ci pratique les Mitsvot, dans son existence quotidienne, ce qui veut dire que son comportement de tous les jours est conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie et au respect de ses Mitsvot, desquelles il est dit(1) : “ On vivra par elles ”, on ajoutera un nom à cette femme, en plus de celui qu’elle porte actuellement(2). On le fera conformément aux instructions d’un Rav, à l’occasion d’une bénédiction qui est prononcée après une montée à la Torah. Vous déciderez ensemble, vous et elle, de baser votre foyer sur la Torah et les Mitsvot, dans votre comportement quotidien, comme je le disais et vous vous marierez selon la loi de Moché et d’Israël.
Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin. Chaque matin de semaine, avant de les porter, vous prélèverez quelques pièces pour la Tsédaka. De même, vous ferez vérifier les Mezouzot de votre maison afin de vous assurer qu’elles sont toutes conformes à la Hala’ha. Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Selon les explications des Décisionnaires(3), lorsque l’une a deux prénoms, un prénom composé, alors que l’autre n’en a qu’un seul, il n’y a nullement lieu de craindre ce que vous écrivez.
Notes
(1) A’hareï 18, 5.
(2) Celle-ci porte, vraisemblablement, le même prénom que la mère du destinataire de cette lettre, sa future belle-mère.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°7297, 9096, 9277 et 9283.