Par la grâce de D.ieu,
veille de Pessa’h 5726,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur Israël Ichayahou,
Je vous salue et vous bénis,
Il a été pour moi une agréable surprise de recevoir votre lettre du 4 Nissan, mois de la délivrance. J’ai reçu une bénédiction(1) et je la rendrai, selon la formulation traditionnelle, pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse, une liberté véritable, à la fois matérielle et spirituelle, libération de tout ce qui fait obstacle au service de D.ieu, dans la joie et dans l’enthousiasme. Puis, cette liberté et cette joie se prolongeront tout au long de l’année. Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Je saisis cette opportunité pour vous remercier, encore une fois, pour le Sidour Te’halel. Celui-ci m’a servi, dernièrement, pour établir la coutume(2) des sept bénédictions(3). Vous m’écrivez aussi que vous vous souvenez de notre rencontre et de notre conversation. Me basant sur cela, je formule le fervent souhait que vous utilisez bien, dans toute la mesure du possible, l’influence que vous pouvez exercer sur la nouvelle Knesset, afin que celle-ci adopte une position conforme à l’endroit dans lequel elle se trouve, la ville sainte de Jérusalem, en Terre Sainte, dénomination que lui donnent également les nations du monde. Si vous exercez une influence en ce sens, l’assurance nous est donnée que l’on vient en aide à celui qui désire se purifier(4). Et, l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, précise(5) que cela consiste à la fois à se purifier soi-même et à purifier les autres.
Notes
(1) Vraisemblablement à l’occasion de l’anniversaire du Rabbi, le 11 Nissan.
(2) Voir, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 9, à la page 322.
(3) Du mariage.
(4) Selon le traité Yoma 38b.
(5) Dans le Likouteï Torah, commentaires de Chemini Atséret, à la page 88b.