Lettre n° 9142

Par la grâce de D.ieu,


22 Iyar 5726,
Brooklyn, New York,


Je vous salue et vous bénis,


J’ai bien reçu votre lettre du 19 Iyar, dans laquelle vous m’exposez brièvement ce qui vous est arrivé dernièrement, de même que votre état d’esprit actuel et vous citez, à ce propos, des versets des Psaumes 22(1). Je suis très surpris que vous interrompiez cette citation là où il ne fallait pas le faire. En effet, la réponse figure juste après les versets que vous mentionnez(2). Un bon conseil y est énoncé : “ Celui qui transmet son fardeau à D.ieu, Il le délivrera. Il le sauvera(3), car Il le désire ”. Bien plus, dans la même lettre, vous m’indiquez que vous avez déjà remboursé une large part de vos dettes. Vous parviendrez sûrement à alléger les conditions de remboursement qui vous ont été fixées, de sorte que vous pourrez poursuivre vos paiements et obtenir la suppression de vos dettes.


En renforçant votre confiance en D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun, vous accroîtrez Sa bénédiction. Néanmoins, le canal et le réceptacle permettant de l’obtenir sont la Torah et ses Mitsvot. De fait, ces jours sont favorables, puisque l’on se prépare à recevoir la Torah. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus. Votre père, le grand Rav, auquel D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, m’a fait l’honneur de me rendre visite hier. J’ai pris plaisir à m’entretenir avec lui, à clarifier et à entendre son avis sur des questions communautaires et personnelles. Que D.ieu allonge ses jours et ses années, d’une manière agréable. Qu’il conçoive, en particulier, une satisfaction véritable de tous ses descendants, qu’il diffuse le Judaïsme avec succès et dans la largesse. Avec mes respects et ma bénédiction, selon la formulation traditionnelle, pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde, de même que pour me donner de bonnes nouvelles du contenu de votre lettre, dans la joie et l’enthousiasme,


Notes


(1) Les versets 7 et 8 : “Je suis un ver de terre et non un homme, quiconque me voit se moque de moi”.
(2) Au verset 9.
(3) Le Rabbi souligne les mots “Il le délivrera, Il le sauvera”.