[Veille de Chavouot 5726]

Selon ce que vous écrivez(1), votre fils n’a pas connu la réussite dans ses études à la Yechiva(2). Il serait donc bon qu’il apprenne un métier, un travail, si possible au sein d’une école professionnelle, en laquelle on apprend également la Torah(3). Il est clair qu’il n’y a pas du tout lieu d’aller dans une école publique, où l’on se mêle aux non juifs, en plus de la mixité des garçons et des filles. Si vous trouvez l’équivalent de cela à Toronto, ou même à New York, cela sera préférable plutôt que de parcourir une grande distance(4). Ainsi, vous pourrez le voir souvent et le conseiller afin qu’il s’adapte plus aisément. Si ce n’est pas le cas, il se rendra en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Vous vérifierez auprès de Hefer(5) s’il est en mesure de suivre le programme de Kfar ‘Habad, dans lequel on étudie aussi la ‘Hassidout ou bien s’il faut opter pour une autre école professionnelle religieuse(6) de Terre Sainte.

Notes

(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 34, à la page 244.
(2) Ceci fut ajouté par le Rabbi, de sa propre main, sur un exemplaire de la lettre de la veille de Chavouot.
(3) Comme celle de Kfar ‘Habad.
(4) Pour l’envoyer dans un pays lointain, par exemple en Erets Israël.
(5) Le Rav Chmouel ‘Hefer, de Kfar ‘Habad.
(6) Le Rabbi souligne le mot : “religieuse”.