Par la grâce de D.ieu,
Issrou ‘Hag Chavouot(1) 5726,
“ temps du don de notre Torah ”,
Brooklyn, New York,
Aux participants au repas annuel du comité de New York
pour le séminaire d’enseignantes et les écoles de filles
de Kfar ‘Habad, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être
restaurée et rebâtie, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous bénis et vous salue,
A l’occasion de votre repas annuel, qui aura lieu le dimanche de la Parchat Chela’h, je vous adresse mes vœux sincères afin que D.ieu accorde un grand succès à cette célébration et que cette réussite soit perceptible, tangible, tout au long de l’année(2). La Sidra de cette semaine, celle de Chela’h, rapporte un événement en lequel les femmes se distinguèrent, une fois de plus, par leur attachement à D.ieu et n’imitèrent pas le comportement des hommes(3).
D.ieu avait promis, par l’intermédiaire de Moché, notre maître, de donner Erets Israël aux enfants d’Israël. Or, les explorateurs, en faisant un compte-rendu négatif, avaient affaibli les cœurs des hommes. Les femmes, en revanche, conservèrent, dans toute son intensité, leur foi en la promesse divine. Ceci s’exprima concrètement, en particulier, lorsque les filles de Tselof’had réclamèrent une part de la Terre Sainte, comme le rapporte une Sidra ultérieure. Et, nos Sages, dont la mémoire est une bénédiction, prononcent(4) une chaleureuse éloge de l’attitude positive qu’adoptèrent ces femmes juives fidèles. On peut donc observer qu’il existe des situations, souvent de la première importance, concernant l’ensemble du peuple juif, en lesquelles il appartient aux femmes de prendre une part active et de donner l’exemple aux hommes.
Le rôle des femmes est particulièrement déterminant(5) dans le domaine de l’éducation(6). Une femme juive possède des qualités et une sensibilité spécifiques, une bienveillance particulière et un sentiment maternel envers les enfants, en particulier quand ceux-ci sont dans le besoin. Tout d’abord, elles peuvent leur apporter énormément, de manière directe, matériellement et spirituellement. Mais, leur aide indirecte n’est pas moins importante, par le bon exemple qu’elles offrent et par la motivation qu’elles suscitent chez les hommes.
Vous serez protégées par le mérite de votre action au profit des écoles de Kfar ‘Habad, fondées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, une action que vous renforcerez et que vous élargirez sûrement, comme cela est nécessaire dans tous les domaines de la Torah et de la sainteté. Avec l’aide de D.ieu, vous connaîtrez la réussite dans votre action. De la sorte, vous obtiendrez, avec tous les membres de votre famille, la satisfaction de vos besoins, matériels et spirituels. Avec ma bénédiction de succès, de même que pour me donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Lendemain de la fête.
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 299.
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°8992 et 8993.
(1) Voir le Torah Cheléma, Parchat Chela’h, au paragraphe 30.
(1) Voir, à ce sujet, le Chneï Lou’hot Ha Berit, à la page 44a et le Kountrass ‘Hano’h Le Naar, à partir de la page 34.
(1) Le Rabbi souligne le mot : “éducation”.