Par la grâce de D.ieu,

11 Tamouz 5726,
Brooklyn, New York,

Aux élèves, garçons et filles, des écoles Ohaleï
Yossef Its’hak, que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, en relation avec vos prochains examens(1). En un moment propice, je mentionnerai vos noms près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont vos écoles portent le nom et sont dirigées dans son esprit et selon ses instructions, avec l’aide de D.ieu, afin que les souhaits de votre cœur soient exaucés, pour le bien et pour la bénédiction. Point essentiel, vous redoublerez d’ardeur et d’abnégation pour les études sacrées, en sorte que cette étude conduira à l’action, à la pratique des Mitsvot(2).

Vous connaissez l’enseignement du Baal Chem Tov(1) selon lequel il convient de déduire, de toute chose, une leçon pour le service de D.ieu, béni et loué soit-Il. En l’occurrence, il en découle bien une pour chaque Juif et pour chaque Juive. Lorsqu’il est question d’un examen(3), dans un certain domaine, il est nécessaire, avant tout de méditer et d’examiner sa propre personne(3), en tout ce qui a trait à la sainteté, c’est-à-dire à la Torah et aux Mitsvot. De fait, en la matière, un homme subit effectivement un examen chaque jour.

Selon les termes de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, “ voici que D.ieu se tient devant lui, Son honneur emplit la terre. Il le considère, examine(3) ses entrailles et son cœur pour vérifier qu’il Le sert comme il convient ”. Tels sont les termes du début du chapitre 41 du Tanya, que vous consulterez. Avec ma bénédiction de réussite et pour me donner de bonnes nouvelles,

M. Schneerson,

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°9159.
(2) Voir le traité Kiddouchin 40b.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “examen”, “examiner sa propre personne” et “examine”.