Par la grâce de D.ieu,
8 Mena’hem Av 5726,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Yochoua(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, sollicitant ma bénédiction. En un moment propice, celle-ci sera lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Avec mes respects et ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous évoquez votre état de santé. Lorsqu’il y a des divergences d’opinions, comme celles que vous décrivez, il convient de consulter trois médecins et de se conformer à l’avis majoritaire. Puisse D.ieu faire que s’appliquent, en la matière, les termes du verset(2) : “ L’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”. C’est l’occasion pour moi de vous rappeler encore une fois le plaisir que j’ai éprouvé en lisant votre livre et en l’examinant, dans le moment qui convient. Celui-ci traite des ustensiles en argile, dans la littérature talmudique. Que D.ieu exauce positivement les souhaits de votre cœur, concernant le livre auquel vous vous consacrez actuellement, qui porte sur les ustensiles en verre. De même, je saisis cette opportunité pour m’acquitter de l’obligation et du mérite de vous souligner à quel point il est nécessaire de fixer également un temps pour l’étude de la dimension profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Ceci s’ajoute à l’étude de la partie révélée de la Torah. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’expliquer à quel point cela est important.
Notes
(1) Le Rav Y. Brandt, de Jérusalem.
(2) Reéh 15, 18.