Par la grâce de D.ieu,
9 Adar Richon 5711,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en leur temps, vos deux lettres, avec les deux chèques qui les accompagnaient, l’un pour l’impression d’un livre de mon beau-père, le Rabbi et l’autre pour le Maamad(2). Je vous en remercie beaucoup et vous joins les reçus.
Comme vous me l’avez demandé, j’ai cité votre nom et celui de votre épouse, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, pour la satisfaction de tous vos besoins. Il a sans doute invoqué la miséricorde divine et continuera à le faire, pour vous deux, afin que vous ayez une bonne santé et la tranquillité du corps et de l’âme et aussi pour que vous soyez joyeux.
En effet, vous venez de recevoir et d’accepter le mérite d’éditer un livre de ses discours ou de ses causeries. Ainsi, vous illuminerez de nombreux foyers, à travers le monde. En conséquence, il est légitime que vous receviez la lumière et la chaleur dans votre propre foyer. Il suffit, pour les obtenir, d’ouvrir grand les portes et les fenêtres.
On peut le faire, en étudiant les Tehilim, le ‘Houmach avec le commentaire de Rachi, le Tanya, quelques passages des discours et des causeries du Rabbi. C’est de cette façon que l’on ouvre son coeur et sa tête.
Vous me demandez quand envoyer le solde de ce montant(3). Je ne souhaite exercer aucune pression sur vous, mais plus nous l’obtiendrons rapidement et plus vite celui qui relit les épreuves, l’imprimeur et tous les autres pourront effectuer leur travail.
J’espère que, dans votre prochaine lettre, vous m’annoncerez que vous avez un meilleur moral, que votre état de santé s’est amélioré, ainsi que celui de votre épouse.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav H. Steiman. Voir, à son propos, la lettre n°882.
(2) Les sommes collectées par les ‘Hassidim pour le Rabbi, qui, grâce à elles, finance les actions qu’il souhaite entreprendre.
(3) Pour la parution du livre.