Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5726,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav…,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 23 de ce mois de Mena’hem Av, dans laquelle vous sollicitez ma bénédiction. En un moment propice, celle-ci sera lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : S’agissant de l’influence que l’on exerce sur les enfants, on peut vérifier dans la pratique que, bien souvent(1), il est plus aisé de le faire par l’intermédiaire d’amis plutôt que de manière directe, y compris pour les plus proches. Il faut, pour cela, que ces amis s’adressent à eux une première fois, puis une seconde, avec des paroles émanant du cœur(2), sans que l’on sache que l’initiative et l’intervention, en la matière, émanent de vous. Autre point, qui est essentiel, si, de tout temps, il nous a été demandé(3) de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté, combien plus est-ce le cas lorsque l’on a besoin d’une bénédiction particulière, surtout dans un domaine aussi déterminant que ce qui concerne votre fils. C’est bien évident.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°9177.
(2) Voir le Séfer Ha Yachar de Rabbénou Tam, au chapitre 12, cité par le Chneï Lou’hot Ha Berit, à la page 69a.
(3) Dans le traité Bera’hot 28a.