Par la grâce de D.ieu,

12 Elloul 5726,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre(1) du jour au cours duquel deux fois fut dit le mot : “ bon ”(2). Vous me dites que vous êtes mariés depuis plusieurs années, mais que vous n’avez toujours pas d’enfant. En un moment propice, vos noms seront mentionnés près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Bien souvent(3), l’obstacle empêchant la bénédiction divine pour avoir des enfants de se révéler est un respect imparfait des principes et des lois de la pureté familiale, Nidda, examen de pureté, immersion rituelle dans un Mikwé conforme, du fait d’un manque de connaissance de tous les détails. Il serait donc bon de les vérifier auprès d’un Rav tranchant la Hala’ha. De la sorte, vous pourrez, à l’avenir, les mettre en pratique de la manière qui convient.

Bien évidemment, ceci doit s’insérer dans un comportement général, au quotidien, qui sera pleinement conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie et à la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit(4) : “ On vivra par elles ”. Bien plus, vous renforcerez ce comportement, de temps à autre. Après avoir raffermi cette attitude, vous consulterez une autre fois un médecin spécialiste et vous vous conformerez à sa prescription. Plus précisément, s’agissant du traitement que vous mentionnez dans votre lettre, l’intervention chirurgicale, il convient, avant tout, de vérifier auprès d’un Rav, tranchant la Hala’ha, si celle-ci est autorisée par notre Torah, Torah de vie. Par ailleurs, il serait judicieux de faire vérifier vos Tefillin. Chaque jour de semaine, avant de les mettre, vous prélèverez de la Tsédaka. Il est évident que cette Tsédaka sera donnée sans en faire le vœu. Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,

Notes

(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 37, à la page 194.
(2) Le mardi, troisième jour de la création.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°9130.
(4) A’hareï 18, 5.