Lettre n° 9211

Par la grâce de D.ieu,


16 Elloul 5726,


A la proche parente de mon épouse(1), madame
Dévora Léa(2) et à monsieur Yossef,


C’est avec beaucoup de peine que je vous exprime ma compassion pour votre deuil, après la perte de notre parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Chlomo Ha Cohen(3). Selon la formule traditionnelle, “ D.ieu vous consolera parmi tous les endeuillés de Sion et de Jérusalem ”. A l’avenir, vous ne connaîtrez plus la douleur et la peine. Vous ne recevrez que le bien et le positif, toujours et tous les jours. Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, d’un bien visible et tangible.


La formulation des condoléances(4) semble difficile à comprendre, puisqu’elle établit un lien entre la consolation et le deuil de Sion et de Jérusalem. En fait, telle est précisément l’idée de cette consolation, qui est double, bien que le temps ne me permette pas de développer cette idée :
A) Le deuil individuel est, en réalité, un deuil collectif et c’est cet aspect qui est mis en avant quand le deuil est associé à celui de Sion et de Jérusalem, c’est-à-dire à celui de tout(5) le peuple d’Israël.
B) La consolation individuelle est véritable et certaine(5), au même titre que celle de Sion et de Jérusalem, qui est un principe fondamental de notre foi, foi de vie. Et, elle l’est au même titre(5) que la consolation de Sion et de Jérusalem, de laquelle il est dit(6) : “ Je Te loue, Eternel, car Tu m’as réprimandé. Ta colère s’apaisera et Tu me consoleras ”. En d’autres termes, la louange porte également sur la réprimande. Telle est la promesse qui est formulée pour la consolation individuelle et cette idée pourrait être développée, au-delà de ce qui est dit ici.


Notes


(1) La même expression introduit les autres lettres adressées à la destinataire de la présente, fille de madame Cheïna Bera’ha Dollitska, sœur de la Rabbanit Shterna Sarah, grand-mère de l’épouse du Rabbi.
(1) Madame D. L. Horenstein. Voir, à son sujet, les lettres n°3176, 5205, 9252 et 9276.
(1) Le Rav C. Horenstein, beau-père de “madame Dvora Léa” et père de “monsieur Yossef”.
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°8835 et 9216, de même que le Torat Mena’hem, Mena’hem Tsion, tome 2, à la page 626.
(1) Le Rabbi souligne les mots : “tout”, “certaine” et “au même titre”.
(1) Ichaya 12, 1.