Par la grâce de D.ieu,
23 Elloul 5726,
Brooklyn, New York,
A l’attention du distingué et agréable ‘Hassid qui craint
D.ieu, élu du peuple, le surpassant, recherchant le bien
de son peuple, ayant des comportements généreux, issu
d’une illustre famille, le Rav Chnéor Zalman(1) Chlita,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été peiné(2) d’apprendre le décès du distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Avraham, puisse-t-il reposer en paix. D.ieu vous consolera, parmi tous les endeuillés de Sion et de Jérusalem. Avec ma considération, mes respects et ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année.
La formulation des condoléances(3) semble difficile à comprendre, puisqu’elle établit un lien entre la consolation et le deuil de Sion et de Jérusalem. En fait, telle est précisément l’idée essentielle de cette consolation, qui est triple, bien que le temps ne me permette pas de développer cette idée :
A) Le deuil individuel est, en réalité, aussi un deuil collectif et c’est cet aspect qui est mis en avant quand le deuil est associé à celui de Sion et de Jérusalem, c’est-à-dire à celui de tous les Juifs et de tout le peuple d’Israël.
B) La consolation individuelle est véritable et certaine, au même titre que celle de Sion et de Jérusalem, qui est l’un des principes fondamentaux de notre foi, foi de vie.
C) La consolation est véritable(4) comme l’est celle de Sion et de Jérusalem, de laquelle il est dit(5) : “ Et, tu diras, ce jour-là ”, car, à l’heure actuelle, cela n’aurait aucun sens : “ Je Te loue, Eternel, car Tu m’as réprimandé(4). Ta colère s’apaisera et Tu me consoleras ”. Ainsi, la louange porte bien sur la réprimande. Telles sont la bénédiction et la promesse qui sont formulées à propos de la consolation individuelle, parmi tous les endeuillés de Sion et de Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, très bientôt et de nos jours, Amen(6).
Notes
(1) C. Z. Chazar, président d’Erets Israël. Voir, à son sujet, la lettre n°9051.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 35, à la page 268.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°8835 et 9216, de même que le Torat Mena’hem, Mena’hem Tsion, tome 2, à la page 626.
(4) Le Rabbi souligne les mots : “véritable” et “Tu m’as réprimandé”.
(5) Ichaya 12, 1.
(6) Voir la lettre n°9211.