Par la grâce de D.ieu,
17 Kislev 5727,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’avez fait savoir que vous avez eu une fille, avec Mazal Tov et voici ma réponse(1). Puisse D.ieu faire que vous l’éduquiez, avec votre épouse, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la largesse. On sait que, comme le rapporta le Rabbi Rachab(2), notre coutume est de souhaiter, pour la naissance d’une fille également, de l’élever “ à la Torah(3), au dais nuptial et aux bonnes actions ”, d’après l’enseignement suivant de nos Sages, dans le traité Bera’hot 17a : “ Quel est le mérite des femmes ? Elles conduisent à l’étude…(4), permettent…(5), restent…(6) ”. Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
Je vous ai déjà écrit qu’une étude quotidienne du Tanya était nécessaire, bien entendu sans en faire le vœu. Ceci est lié au fait que vous m’aviez demandé une bénédiction, à l’époque et que votre nom a été mentionné près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Ainsi, nos Sages disent(7) que : “ il(8) s’inclina près de la tombe des Patriarches ”. De la sorte, on constitue un canal et un réceptacle pour la bénédiction et cela permet de la lier tout particulièrement à la partie de la Torah étudiée par celui qui sollicite la bénédiction. Puisse D.ieu faire qu’au moins à l’avenir, vous gardiez les trois études portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, sans en faire le vœu.
Notes
(1) Voir le Nél’ha Be Or’hotav, à la page 204.
(2) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rachab, tome 1, à la page 210. Ce commentaire est reproduit dans le Hayom Yom, à la date du 25 Mena’hem Av.
(3) Bien que les femmes soient dispensées de son étude.
(4) Leurs enfants se rendant à l’école.
(5) A leur mari et à leurs frères de poursuivre cette étude.
(6) A la maison, attendant le retour de leur mari.
(7) Dans le traité Sotta 34b.
(8) Kalev le fit afin d’implorer D.ieu de ne pas être victime du complot des explorateurs.