Lettre n° 9269

[Tévet 5727]


Vous demanderez(1) à mon secrétariat une copie du texte qui a été adressé aux soldats de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, dont les points sont les suivants. Conformément à un dicton du Baal Chem Tov(2), tout(3) ce que l’on voit…(4) est un enseignement sur la manière de mettre en pratique la mission qui est confiée à l’homme. A fortiori est-ce le cas pour ce qui est permanent ou, tout au moins, qui se prolonge sur une longue période.


L’idée de l’armée(5), son fondement et la condition de son existence(3) est la soumission(3). Même si une instruction est logique, il est interdit(3) d’attendre de l’avoir pleinement comprise. Bien plus, cela pourrait mettre en danger toute(3) l’armée et la guerre. L’essentiel est donc l’action concrète. Ceci s’applique, de la même façon, à un soldat qui est profondément versé dans les stratagèmes de la guerre. Il est indispensable(3) qu’il mette également en pratique : “ nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”(6).


Ceci est vrai également lorsque l’officier est infirme, ce qu’à D.ieu ne plaise, qu’il a de multiples défauts, dès lors qu’il a reçu “ l’ordination ”, qu’il a été nommé officier par le général en chef. Et, comme je le disais, de cela dépend le sort de tout(3) le pays. Or, s’il en est ainsi pour un officier de chair et de sang, combien plus est-ce le cas pour le Roi suprême, le Saint béni soit-Il.


Notes


(1) Cette lettre est adressée au Rav Moché Feller. Voir le Likouteï Si’hot, tome 14, page 295.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°9159.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “tout”, “son fondement et la condition de son existence”, “soumission”, “interdit”, “toute”, “indispensable” et “tout”.
(4) Ou entend.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°4991, 5235, 6822 et 7042.
(6) Voir le traité Chabbat 88a.