Par la grâce de D.ieu,

11 Chevat 5727,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de ce jeudi, avec ce qui y était joint(1). En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que les souhaits de votre cœur soient positivement exaucés, dans tous les domaines dont vous faites état.

Concernant la santé, chaque homme doit faire tout ce qui est en son pouvoir(2), selon les voies de la nature. Bien plus, la Torah dit(3) : “ Et, guérir il guérira ”, ce qui veut dire(4) que : “ le médecin a été autorisé à guérir ”. Vous vous conformerez donc à l’avis d’un médecin spécialiste. Autre point, qui est essentiel, vous méditerez à la notion de Providence divine, en particulier selon la définition qu’en donne notre maître, le Baal Chem Tov(5). Les ‘Hassidim ‘Habad de votre entourage et de la proximité vous l’expliqueront et vous en déduirez une conclusion immédiate, formulée dans les termes du chantre d’Israël(6) : “ D.ieu est mon Berger, je ne manquerai de rien ”(7), “ D.ieu est avec moi, je n’ai pas peur ”(8).

Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, si cela n’a pas été fait pendant ces douze derniers mois. De même, vous garderez les trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Je viens de recevoir votre demande de bénédiction. Elle sera lue près du saint tombeau(9).

Notes

(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 16, à la page 580.
(2) Pour la conserver.
(3) Michpatim 21, 19.
(4) Selon le traité Bera’hot 60a.
(5) Voir le Kéter Chem Tov, à partir du paragraphe 119.
(6) Le roi David, selon le verset Chmouel 2, 23, 1. Voir le Midrash Chir Hachirim Rabba, chapitre 4, au paragraphe 4-1.
(7) Tehilim 23, 1.
(8) Tehilim 118, 6.
(9) Du Rabbi Rayats.