Par la grâce de D.ieu,
Tou Bi Chevat 5727,
Brooklyn, New York,
A la proche parente de mon épouse, madame Dévora Léa(1),
Je vous bénis et vous salue,
J’ai été peiné de prendre connaissance de votre état de santé(2). J’ai bon espoir que celui-ci s’améliore. Puisse D.ieu faire que votre intervention selon les voies de la nature, en vous conformant aux prescriptions du médecin, vous permette d’obtenir la réalisation de ce qui est clairement signifié par le verset(3) : “ L’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras(4) ” et ainsi d’avoir une prompte guérison.
Bien plus, c’est aujourd’hui le nouvel an des arbres(5) et le monde végétal reçoit alors des forces accrues. Or, il est dit(6) que : “ l’homme est tel l’arbre du champ ”. En outre, l’homme a un aspect minéral, un aspect végétal, un aspect animal et un aspect humain. En effet, disent nos Sages(7), “ tout ce qui existe dans le monde se retrouve en l’homme ”, qui est, par ailleurs, appelé : “ un petit monde ”(8). Pour autant, la partie humaine de l’homme et même son aspect animal se rapportent à son âme et à ce qui la concerne. A l’opposé, la partie végétale de l’homme est son corps et ce qui lui est lié, y compris sa guérison, sa vitalité, le fait qu’il soit en bonne santé. Mais, en fait, pour chaque Juif et chaque Juive, le corps fait partie de la vie morale. Ceci inclut, bien entendu, sa guérison et le fait qu’il soit en bonne santé. Selon la formulation du grand maître, le Rambam, dans ses lois des opinions, au début du chapitre 4, qui était lui-même médecin à la fois de l’âme et du corps : “ avoir un corps en bonne santé et intègre fait partie des voies de D.ieu ”. Avec ma bénédiction pour une prompte guérison,
Notes
(1) Madame D. L. Horenstein. Voir, à son sujet, la lettre n°9211.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 36, à la page 236.
(3) Reéh 15, 18.
(4) Le Rabbi souligne : “tu feras”.
(5) Selon le début du traité Roch Hachana.
(6) Choftim 20, 19.
(7) Voir les Avot de Rabbi Nathan, à la fin du chapitre 31.
(8) Selon le Midrash Tan’houma, Parchat Pekoudeï, au chapitre 3.