Par la grâce de D.ieu,

11 Nissan 5727,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 8 Nissan(1). A l’occasion de la fête des Matsot, temps de notre liberté, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien, je vous exprime, par la présente, ma bénédiction afin que celle-ci soit cachère et joyeuse, pour une liberté véritable, pour se défaire de tous les tracas matériels et de tous les tracas spirituels, de tout ce qui fait obstacle au service de D.ieu avec joie et enthousiasme.

Par la suite, cette liberté et cette joie seront conservées tout au long de l’année, d’autant que le service de D.ieu, tel qu’il est défini par notre Torah, Torah de vie, s’applique à tout ce qui concerne l’homme, tout au long du jour et de la nuit, ainsi qu’il est dit(2) : “ En toutes tes voies, connais-Le ”. Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête,

M. Schneerson,

Je vous remercie pour vos bénédictions(3) et notre sainte Torah a déjà dit(4) que : “ Je bénirai ceux qui te béniront ”, cette bénédiction émanant de D.ieu, Source des bénédictions, de sorte que son intérêt dépasse son capital(5).

Notes

(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes ayant interrogé le Rabbi ou lui ayant écrit peu avant Pessa’h.
(2) Michlé 3, 6. Voir le Rambam, lois des opinions, à la fin du chapitre 3.
(3) A l’occasion de l’anniversaire du Rabbi, le 11 Nissan. Nombreux sont ceux, en effet, qui lui expriment leurs souhaits, à cette occasion.
(4) Le’h Le’ha 12, 3.
(5) Selon l’expression, notamment, du Midrash Béréchit Rabba, chapitre 61, au paragraphe 4. L’intérêt en est consommé dans ce monde, alors que le capital est conservé pour le monde futur, auquel il ouvre un plus large accès.