Lettre n° 934

Par la grâce de D.ieu,
29 Adar Richon 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai appris que votre fille a déjà rencontré celui qui doit être son mari et je vous adresse donc ma bénédiction de Mazal Tov. Que leur union soit scellée en un moment bon et fructueux et que vous conceviez d’eux, ainsi que votre épouse, beaucoup de satisfaction et de plaisir, de satisfaction juive et ‘hassidique, de même que vos autres enfants.

Néanmoins, il m’a été dit que votre fille est revenue sur sa décision de porter une perruque. Je ne sais sous quelle influence elle en est arrivée là, mais l’on s’efforce sans doute, de la manière qui convient et pacifiquement, d’obtenir qu’elle tienne son engagement, en la matière. Comme je l’ai dit lorsque vous étiez ici, il ne s’agit pas uniquement, dans ce cas, du port de la perruque, mais bien d’une conception de la vie. J’écris personnellement à votre fille, à ce propos.

Bien que cela soit sans doute inutile, je voudrais vous préciser encore une fois que des marques de proximité et des paroles aimables permettent d’obtenir d’immenses résultats.

De même, votre fils m’a rapporté que votre fille s’est entretenue avec vous de différents points concernant le mariage et de la manière dont il doit se passer. Je ne sais pas jusqu’à quel point elle tient fermement à tout cela, mais, de façon générale, une position conciliante dans des domaines mineurs permet d’obtenir gain de cause sur les points les plus importants. Il est sans doute inutile d’en dire plus, pour quelqu’un comme vous.

Pour conclure avec un point d’actualité, je vous joins le compte rendu, quoique très bref, de ce qui a été dit lors de la réunion ‘hassidique du Chabbat passé.

Avec ma bénédiction de bonne santé, en particulier pour votre épouse et de Mazal Tov pour vous deux,