Lettre n° 945

Par la grâce de D.ieu,
11 Adar Cheni 5711,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, s’acquitte fidèlement
de sa tâche et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Y. Hacohen(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu vos lettres de la veille de Roch ‘Hodech Adar Cheni et du 6 Adar Cheni. Du fait de mes nombreuses occupations, je n’ai pas pu y répondre jusqu'à maintenant. Vous ne m’en tiendrez sûrement pas rigueur.

J’ai obtenu le montant que vous m’avez transmis pour la Tsedaka, afin que je le répartisse, comme je l’entends. Je l’ai divisé en deux moitiés. J’ai consacré la première à votre engagement de faire paraître les Pisskeï Dinim(2) et la seconde à notre œuvre commune, de l’autre côté de l’océan(3). Quant aux reçus, nous ne les envoyons pas tant que vous ne nous les demandez pas.

Concernant les activités de notre ami, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Yossef Robinson(4), je suis très surpris que vous n’ayez pas encore obtenu ce prêt. J’espère me rendre, à la veille de Pourim, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. Les chèques se trouvent encore en votre possession et vous les conserverez donc jusqu'à après Pourim.

Vous trouverez ci-joint un reçu pour le don de trente cinq dollars qui a été fait pour l’élévation de l’âme d’Efraïm Golub. Pouvez vous m’indiquer le nom de sa mère ?

Je vous remercie du fond du cœur pour la bonne nouvelle que vous m’avez annoncée à propos de monsieur ... Je suis étonné qu’il ne m’ait pas écrit lui-même, car il m’a promis de m’annoncer personnellement les bonnes nouvelles. Il vous a rapporté les termes de notre discussion, au cours de laquelle il s’est engagé à donner trois mille dollars pour éditer les livres de mon beau-père, le Rabbi.

Je lui ai répondu qu’il devait demander à son fils de commencer à mettre les Tefilin, chaque jour(5). Puis, il a évoqué encore une fois la question financière et je lui ai dit que trois milles était une somme trop importante, que deux mille cinq cents suffiraient pour imprimer ces livres.

J’espère qu’il tiendra les deux promesses, celle des Tefilin et celle des livres, de sorte que nous puissions annoncer de bonnes nouvelles l’un à l’autre toujours et tous les jours.

Je ne connais pas l’adresse de monsieur ... et je voudrais donc vous charger de lui transmettre la lettre(5) et le reçu ci-joints. Je vous en remercie par avance.

Avec ma bénédiction de joyeux Pourim et pour tout le bien,

Notes

(1) Le Rav Y. Kats, de Chicago. Voir, à son propos, la lettre n°822.
(2) Les réponses hala’hiques du Tséma’h Tsédek.
(3) En Afrique du nord.
(4) Voir la lettre n°947.
(5) Voir la lettre suivante.