Lettre n° 9468
Par la grâce de D.ieu,
11 Adar 5728,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption(1), j’ai bien reçu votre lettre et votre demande de bénédiction sera lue près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. D.ieu fasse que vous me donniez de bonnes nouvelles de cela, de même que de votre situation personnelle. Bien entendu, je suis peiné que vous ne me disiez rien de vos fiançailles. Il semble que la raison de ce silence soit le fait que rien n’ait changé, dans ce domaine. Or, l’assurance a été donnée(2) que : “ si tu fais des efforts, tu aboutiras ”. Mais, pour cela, est nécessaire un effort véritable, la recherche d’un parti convenable.
J’ai déjà écrit plusieurs fois, à ce sujet et je ne veux donc pas me répéter. Je mentionnerai donc uniquement l’enseignement de nos Sages(3) selon lequel le fiancé est celui qui connaît la chute(4). En d’autres termes, il ne doit pas craindre une telle éventualité, pourvu que l’essentiel soit préservé, c’est-à-dire le Judaïsme, la crainte de D.ieu et les bons comportements.
Notes
(1) Cette lettre du Rabbi est rédigée en russe.
(2) Dans le traité Meguila 6b.
(3) Voir, notamment, le Torah Or, à la page 106a, le début du Likouteï Torah Chir Hachirim, de même que le traité Yebamot 63a.
(4) En effet, ‘Hatan, fiancé, est de la même étymologie que ‘Hout, descendre.