Lettre n° 1009
Par la grâce de D.ieu,
16 Iyar 5711,
Brooklyn,
Au Rav, ‘Hassid distingué qui craint D.ieu,
le Rav Yochoua(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie pour votre contribution à ma bibliothèque, votre livre en Yiddish intitulé “ les mondes d’antan ”, biographie qui décrit la vie ‘hassidique pendant les grandes célébrations, le Chabbat, les fêtes et les jours de semaine.
Dans la mesure de mes disponibilités, j’ai pris le temps de le feuilleter et je me suis rendu compte, avec plaisir, de l’enthousiasme avec lequel ces chapitres ont été écrits et de celui qu’ils susciteront, à mon avis, chez le lecteur.
Néanmoins, je dois relever une erreur, qui a également été commises par d’autres personnes écrivant sur ce même sujet et le présentant, comme vous le faites à la page de garde, comme des “ mondes d’antan ”. Les lecteurs en déduisent qu’il s’agit d’une commémoration de ce qui a disparu, ce qu’à D.ieu ne plaise. Or, que D.ieu nous garde de telles conceptions. Tout comme le Saint béni soit-Il est éternel, les enfants d’Israël sont immuables. En effet, “ Israël, la Torah et le Saint béni soit-Il ne font qu’un ”.
Or, il en est de même pour la ‘Hassidout, les voies des ‘Hassidim et de la ‘Hassidout. Celles-ci sont éternelles et seul l’endroit a changé. Il n’y a pas eu de disparition, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Certes, de temps à autre, l’effort dans ce domaine(2) devient plus ardu. Des forces particulières sont nécessaires pour adopter le comportement et les voies des ‘Hassidim et de la ‘Hassidout, mais nos Sages disent que le résultat est à la mesure de l’effort(3). Ils disent aussi que le saint béni soit-Il n’attend pas de Ses créatures ce qu’elles ne peuvent accomplir. Il exige uniquement en fonction de leurs possibilités.
L’assurance nous a été donnée qu’au final, les sources de l’enseignement du Baal Chem Tov se répandraient à l’extérieur, préfigurant et préparant ainsi la venue de notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que tout cela se poursuit.
Il nous semble que l’obscurité est, à l’heure actuelle, bien plus forte que dans la génération précédente. En fait, cela peut n’être qu’une apparence ou un stratagème du mauvais penchant. Ou peut-être disposons nous des forces nécessaires pour surmonter l’épreuve. L’immense responsabilité nous est donc confiée de les réunir, afin de repousser l’obscurité en révélant une lumière plus intense.
Ainsi, s’accomplira, à n’en pas douter, la promesse de nos Sages selon laquelle “ celui qui désire se sanctifier quelque peu ici-bas reçoit une immense sainteté d’en haut ”. Et, celui qui agira pour purifier son entourage recevra des aides multiples. De fait, son effort et la Mitsva qu’il accomplit lui prêtent main forte, comme l’explique longuement l’Admour Hazaken, dans son Likouteï Torah, au commentaire de Chemini Atséret, discours intitulé “ que D.ieu soit avec moi pour ceux qui me viennent en aide ”, chapitre 5.
On réalisera, de cette manière, la finalité de la création, celle d’illuminer l’obscurité du monde et de hâter ainsi l’accomplissement de la promesse selon laquelle “ pendant le soir, il y aura de la lumière et la nuit éclairera comme le jour ”.
De la sorte, la pénombre de l’exil deviendra clarté et alors nous dirons : “ je Te remercie, Eternel, car Tu m’as réprimandé ”(4). Nous louerons D.ieu non seulement parce que “ Ta colère se calmera et Tu me consoleras ”, mais aussi parce que “ Tu m’as réprimandé ”.
Je vous adresse ma bénédiction pour que vous apportiez la chaleur et la lumière des ‘Hassidim à tous les enfants d’Israël.
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Lag Baomer, qui vient de paraître.
Notes
(1) Le Rav Y. Sheftman, de Londres.
(2) Pour mener une vie ‘hassidique.
(3) Textuellement, “ la marque, sur le dos du chameau, est à la mesure du fardeau qu’il porte ”, selon l’expression talmudique.
(4) Pendant la période de l’exil, par les souffrances qu’elle impose. Néanmoins, il convient de remercier D.ieu pour l’élévation qu’elle permet.
16 Iyar 5711,
Brooklyn,
Au Rav, ‘Hassid distingué qui craint D.ieu,
le Rav Yochoua(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie pour votre contribution à ma bibliothèque, votre livre en Yiddish intitulé “ les mondes d’antan ”, biographie qui décrit la vie ‘hassidique pendant les grandes célébrations, le Chabbat, les fêtes et les jours de semaine.
Dans la mesure de mes disponibilités, j’ai pris le temps de le feuilleter et je me suis rendu compte, avec plaisir, de l’enthousiasme avec lequel ces chapitres ont été écrits et de celui qu’ils susciteront, à mon avis, chez le lecteur.
Néanmoins, je dois relever une erreur, qui a également été commises par d’autres personnes écrivant sur ce même sujet et le présentant, comme vous le faites à la page de garde, comme des “ mondes d’antan ”. Les lecteurs en déduisent qu’il s’agit d’une commémoration de ce qui a disparu, ce qu’à D.ieu ne plaise. Or, que D.ieu nous garde de telles conceptions. Tout comme le Saint béni soit-Il est éternel, les enfants d’Israël sont immuables. En effet, “ Israël, la Torah et le Saint béni soit-Il ne font qu’un ”.
Or, il en est de même pour la ‘Hassidout, les voies des ‘Hassidim et de la ‘Hassidout. Celles-ci sont éternelles et seul l’endroit a changé. Il n’y a pas eu de disparition, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Certes, de temps à autre, l’effort dans ce domaine(2) devient plus ardu. Des forces particulières sont nécessaires pour adopter le comportement et les voies des ‘Hassidim et de la ‘Hassidout, mais nos Sages disent que le résultat est à la mesure de l’effort(3). Ils disent aussi que le saint béni soit-Il n’attend pas de Ses créatures ce qu’elles ne peuvent accomplir. Il exige uniquement en fonction de leurs possibilités.
L’assurance nous a été donnée qu’au final, les sources de l’enseignement du Baal Chem Tov se répandraient à l’extérieur, préfigurant et préparant ainsi la venue de notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que tout cela se poursuit.
Il nous semble que l’obscurité est, à l’heure actuelle, bien plus forte que dans la génération précédente. En fait, cela peut n’être qu’une apparence ou un stratagème du mauvais penchant. Ou peut-être disposons nous des forces nécessaires pour surmonter l’épreuve. L’immense responsabilité nous est donc confiée de les réunir, afin de repousser l’obscurité en révélant une lumière plus intense.
Ainsi, s’accomplira, à n’en pas douter, la promesse de nos Sages selon laquelle “ celui qui désire se sanctifier quelque peu ici-bas reçoit une immense sainteté d’en haut ”. Et, celui qui agira pour purifier son entourage recevra des aides multiples. De fait, son effort et la Mitsva qu’il accomplit lui prêtent main forte, comme l’explique longuement l’Admour Hazaken, dans son Likouteï Torah, au commentaire de Chemini Atséret, discours intitulé “ que D.ieu soit avec moi pour ceux qui me viennent en aide ”, chapitre 5.
On réalisera, de cette manière, la finalité de la création, celle d’illuminer l’obscurité du monde et de hâter ainsi l’accomplissement de la promesse selon laquelle “ pendant le soir, il y aura de la lumière et la nuit éclairera comme le jour ”.
De la sorte, la pénombre de l’exil deviendra clarté et alors nous dirons : “ je Te remercie, Eternel, car Tu m’as réprimandé ”(4). Nous louerons D.ieu non seulement parce que “ Ta colère se calmera et Tu me consoleras ”, mais aussi parce que “ Tu m’as réprimandé ”.
Je vous adresse ma bénédiction pour que vous apportiez la chaleur et la lumière des ‘Hassidim à tous les enfants d’Israël.
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Lag Baomer, qui vient de paraître.
Notes
(1) Le Rav Y. Sheftman, de Londres.
(2) Pour mener une vie ‘hassidique.
(3) Textuellement, “ la marque, sur le dos du chameau, est à la mesure du fardeau qu’il porte ”, selon l’expression talmudique.
(4) Pendant la période de l’exil, par les souffrances qu’elle impose. Néanmoins, il convient de remercier D.ieu pour l’élévation qu’elle permet.