Lettre n° 1014

Par la grâce de D.ieu,
22 Iyar 5711,
Brooklyn,

Au grand Rav, qui a une considérable renommée,
est un immense érudit, a de bons comportements,
se consacre fidèlement aux besoins communautaires
et qui craint D.ieu, le Rav Avraham Its’hak(1),

Je vous salue et vous bénis,

Le distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Moché Leïb Rodstein(2), m’a parlé de vous, de vos actions pour raffermir le Judaïsme dans votre ville, en général, de votre participation à l’œuvre de mon beau-père le Rabbi et à ses saintes institutions, en particulier. J’ai appris avec satisfaction que vous poursuivrez vos efforts, en la matière, malgré la grande perte qui a frappé le peuple juif, celle de son capitaine, mon beau-père, le Rabbi.

Pour être plus précis, il ne faudrait pas dire “ malgré la perte ”. Bien au contraire, après celle-ci incombe encore plus clairement à chacun d’entre nous l’obligation de tenir bon, face aux voiles et aux épreuves, en particulier face à celle-ci. Car, la disparition des Justes est plus douloureuse que la destruction du Temple.

En ces jours d’obscurité profonde, lorsque l’on fait passer la lumière pour la pénombre et la pénombre pour la lumière, chacun d’entre nous reçoit, beaucoup plus clairement, le devoir et le mérite de rester fidèle à son poste. Quiconque exerce une influence sur son entourage, en particulier un Rav et dirigeant de communauté, doit s’efforcer de renforcer le Judaïsme et de diffuser la Torah.

Nous avons reçu l’assurance que celui qui multiplie ses efforts obtiendra des bénédictions accrues. Cela signifie, en particulier, qu’en redoublant d’ardeur pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, on reçoit de plus en plus de forces pour progresser, en la matière. Ceci concerne particulièrement les têtes du peuples, les Rabbanim des communautés, desquels dépend le mérite public, qui doivent guider le plus grand nombre sur la voie de D.ieu.

Puisse D.ieu faire que vous assumiez longtemps votre mission sacrée, dans le calme et la largesse, que vous dirigiez votre communauté dans la paix. Or, il n’est de paix que la Torah et nos Sages, au traité Sanhédrin 99b , enseignent que “ celui qui étudie la Torah pour son nom instaure la paix dans les armées céleste et terrestre ” et rachète les fautes des nombreuses personnes dont il rapproche le cœur de notre Père Qui se trouve dans les cieux.

Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Lag Baomer, qui est paru récemment, avec une copie de la lettre collective qui l’accompagne(3). J’ai bon espoir que ceci vous intéressera.

Avec ma bénédiction pour que vous connaissiez la réussite dans votre mission sacrée et tout le bien dans vos affaires personnelles,

Notes

(1) Le Rav A. I. Perlstein, de Chicago.
(2) Il fut l’un des secrétaires du Rabbi.
(3) Il s’agit de la lettre n°996.