Lettre n° 1019
Par la grâce de D.ieu,
22 Iyar 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à la demande de bénédiction que vous m’avez adressée. Me trouvant près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, j’ai mentionné votre nom pour la satisfaction de tous vos besoins. A n’en pas douter, il implore la miséricorde divine pour vous et pour votre épouse, afin que vous soyez en parfaite santé, connaissiez la tranquillité morale et physique, d’autant que, comme vous me l’écrivez, vous possédez une lettre de mon beau-père, le Rabbi, vous bénissant pour organiser votre existence de la manière qui convient.
Dans votre lettre, vous me dites que vous souffrez et vous ne précisez pas de quoi. Vous dites que vous risquez, à tout moment, une grave crise cardiaque. A mon sens, ce n’est pas le cas et vous m’excuserez de penser que tout cela est largement exagéré. Vous me dites que vous vous sentez séparé par une muraille de fer, que votre prière et la Tsedaka que vous donnez n’ont, de ce point de vue, été d’aucune utilité.
Vous comprenez sûrement vous même qu’il n’y a là que des illusions. Même si une telle muraille existait, nos Sages n’affirment-ils pas que “ même une muraille de fer ne peut séparer un Juif de son Père Qui se trouve dans les cieux ”.
Vous dites aussi que votre prière et surtout la Tsedaka que vous distribuez n’ont été d’aucun effet. Or, j’ai consulté un petit livre, qui s’appelle le Tana’h et j’y ai trouvé le verset (Mala’hi 3, 10) suivant, rapportant les mots du Saint béni soit-Il : “ De grâce, mettez Moi à l’épreuve, en la matière ”, qui fait précisément allusion à la Tsedaka. Il suffit donc de la donner pour que s’accomplissent les termes du verset : “ Je vous comblerai de bénédictions ”. Et, il en est de même pour la prière, comme l’établissent différents textes de nos Sages.
La ‘Hassidout énonce un principe général, en la matière. Il s’agit, en l’occurrence, d’un des stratagèmes du mauvais penchant pour provoquer la chute de l’homme. Il le rend triste. Or, si la tristesse provoquée par une insuffisance constatée dans le service de D.ieu est à proscrire, combien plus celle qui a une autre cause est-elle à proscrire.
Vous devez donc fermement renforcer vote confiance en D.ieu. Tous les Juifs, même les plus simples, croient que D.ieu non seulement a créé le monde, mais, en outre, le dirige. Non seulement Il l’a fait jusqu’ici, mais Il le fait encore, chaque jour, à chaque instant.
D.ieu dirige non uniquement le monde, dans son ensemble, mais aussi le “ petit monde ” que constitue l’homme. Il est la perfection du bien et, au bout du compte, nos yeux de chair percevront également qu’il y a là, à l’évidence, le bien le plus parfait.
Néanmoins, il reste nécessaire de raffermir son attachement au D.ieu de vie, en fixant un temps pour étudier la Torah de vie, en priant avec ferveur pour prodiguer le bien à son âme de vie, en renforçant la pratique des Mitsvot, celle qui a la portée la plus générale étant la Tsedaka, qui est une “ Tsedaka pour la vie ”.
J’espère que, très bientôt, vous m’annoncerez que vous allez mieux, physiquement et moralement, que vous vous êtes défait de toutes les pensées de coupure et de muraille. Vous vous efforcerez de mettre en pratique l’Injonction divine : “ Servez D.ieu dans la joie ”.
Je vous joins la causerie de Lag Baomer, éditée il y a peu, que vous étudierez profondément.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
22 Iyar 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à la demande de bénédiction que vous m’avez adressée. Me trouvant près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, j’ai mentionné votre nom pour la satisfaction de tous vos besoins. A n’en pas douter, il implore la miséricorde divine pour vous et pour votre épouse, afin que vous soyez en parfaite santé, connaissiez la tranquillité morale et physique, d’autant que, comme vous me l’écrivez, vous possédez une lettre de mon beau-père, le Rabbi, vous bénissant pour organiser votre existence de la manière qui convient.
Dans votre lettre, vous me dites que vous souffrez et vous ne précisez pas de quoi. Vous dites que vous risquez, à tout moment, une grave crise cardiaque. A mon sens, ce n’est pas le cas et vous m’excuserez de penser que tout cela est largement exagéré. Vous me dites que vous vous sentez séparé par une muraille de fer, que votre prière et la Tsedaka que vous donnez n’ont, de ce point de vue, été d’aucune utilité.
Vous comprenez sûrement vous même qu’il n’y a là que des illusions. Même si une telle muraille existait, nos Sages n’affirment-ils pas que “ même une muraille de fer ne peut séparer un Juif de son Père Qui se trouve dans les cieux ”.
Vous dites aussi que votre prière et surtout la Tsedaka que vous distribuez n’ont été d’aucun effet. Or, j’ai consulté un petit livre, qui s’appelle le Tana’h et j’y ai trouvé le verset (Mala’hi 3, 10) suivant, rapportant les mots du Saint béni soit-Il : “ De grâce, mettez Moi à l’épreuve, en la matière ”, qui fait précisément allusion à la Tsedaka. Il suffit donc de la donner pour que s’accomplissent les termes du verset : “ Je vous comblerai de bénédictions ”. Et, il en est de même pour la prière, comme l’établissent différents textes de nos Sages.
La ‘Hassidout énonce un principe général, en la matière. Il s’agit, en l’occurrence, d’un des stratagèmes du mauvais penchant pour provoquer la chute de l’homme. Il le rend triste. Or, si la tristesse provoquée par une insuffisance constatée dans le service de D.ieu est à proscrire, combien plus celle qui a une autre cause est-elle à proscrire.
Vous devez donc fermement renforcer vote confiance en D.ieu. Tous les Juifs, même les plus simples, croient que D.ieu non seulement a créé le monde, mais, en outre, le dirige. Non seulement Il l’a fait jusqu’ici, mais Il le fait encore, chaque jour, à chaque instant.
D.ieu dirige non uniquement le monde, dans son ensemble, mais aussi le “ petit monde ” que constitue l’homme. Il est la perfection du bien et, au bout du compte, nos yeux de chair percevront également qu’il y a là, à l’évidence, le bien le plus parfait.
Néanmoins, il reste nécessaire de raffermir son attachement au D.ieu de vie, en fixant un temps pour étudier la Torah de vie, en priant avec ferveur pour prodiguer le bien à son âme de vie, en renforçant la pratique des Mitsvot, celle qui a la portée la plus générale étant la Tsedaka, qui est une “ Tsedaka pour la vie ”.
J’espère que, très bientôt, vous m’annoncerez que vous allez mieux, physiquement et moralement, que vous vous êtes défait de toutes les pensées de coupure et de muraille. Vous vous efforcerez de mettre en pratique l’Injonction divine : “ Servez D.ieu dans la joie ”.
Je vous joins la causerie de Lag Baomer, éditée il y a peu, que vous étudierez profondément.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,