Lettre n° 1027
Par la grâce de D.ieu,
25 Iyar 5711,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Yehouda Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été heureux d’avoir de vos nouvelles par le Rav, distingué ‘Hassid qui se consacre fidèlement aux besoins communautaires, le Rav Elyahou Simpson. Il m’a fait part de votre réunion, qui s’est déroulé dans un contexte chaleureux et ‘hassidique. Selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, une réunion ‘hassidique réchauffe le cerveau, le cœur et même le talon.
Lorsque l’on rentre chez soi, à l’issue d’une telle réunion, on introduit dans son foyer la clarté et la chaleur, qui illuminent et réchauffent, rendent la maison totalement différente de ce qu’elle était auparavant.
Vous savez sans doute ce que mon beau-père, le Rabbi, a raconté, citant le Baal Chem Tov. Tout ce qu’un homme voit et entend doit lui délivrer un enseignement pour sa manière de servir D.ieu, surtout s’il s’agit de ce qui permet d’assurer sa subsistance, une activité à laquelle on doit donc consacrer un certain temps, de nombreux jours par an et plusieurs heures par jour.
Votre nouveau commerce, que vous ouvrirez en un moment bon et fructueux, est basé sur une technique nouvelle. Celle-ci consiste à prendre des sacs usagés qui, de ce fait, ont pu se trouver en contact avec des bacilles. Ceux-ci, en l’état, ne peuvent plus être utilisés et pourraient même infecter ce que l’on y placerait. On a donc cherché un moyen de se débarrasser de ces bactéries. Pour y parvenir, on place ces sacs en un endroit fermé, que l’on chauffe à une température, supérieure à la normale, que les bactéries ne peuvent supporter. Dès lors, ces sacs sont désinfectés et l’on peut les utiliser de nouveau.
Il en va de même pour notre vie. A l’âge de treize ans, l’homme reçoit son bon penchant. Il est alors "usagé", du fait du mauvais penchant, venu le premier et prétendant que son emprise sur le corps de l’homme, sur ses pensées, ses paroles, ses actions, est un fait accompli. Il prétend être l’aîné.
Il y a, alors, une solution. Pour que les pensées, les paroles et les actions ne soient pas saisies par les attitudes intéressées, les mauvaises idées et les intentions négatives du mauvais penchant, il faut se couper momentanément de toute influence extérieure, s’enfermer dans les quatre coudées de la synagogue, de la Yechiva ou de la maison d’étude. Là, on peut se réchauffer au delà de sa "température" habituelle, par l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah, l’amour du peuple juif.
C’est de cette façon que l’on purifie son propre sac des bactéries du mauvais penchant, afin d’y introduire ce qui est pur et utile. Parfois, il n’est pas suffisant de désinfecter une seule fois un sac pour qu’il soit sain. Il en est donc de même pour le "sac" de l’homme et, lorsque l’on se réveille, le matin, on doit, encore une fois s’emplir de chaleur juive et ‘hassidique. On peut ainsi être certain de servir D.ieu, d’étudier la Torah et d’accomplir les Mitsvot.
Je vous souhaite de connaître la réussite dans cette entreprise(2) et que D.ieu fasse que s’accomplisse en vous ce que mon beau-père, le Rabbi a dit, citant l’Admour Hazaken, auteur du Tanya : "D.ieu accorde aux Juifs l’opulence matérielle, afin qu’ils en fassent de la spiritualité", satisfaisant ainsi leurs besoins et ceux de leur famille de manière permise, renforçant(3) le Judaïsme et la diffusion de la Torah.
J’espère avoir de vos bonnes nouvelles.
Avec ma bénédiction pour une joyeuse fête, pour recevoir la Torah joyeusement et profondément,
Notes
(1) Le Rav Y.L. Ungar, de Pittsburgh.
(2) La désinfection des sacs.
(3) Par leur contribution à la Tsédaka.
25 Iyar 5711,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Yehouda Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été heureux d’avoir de vos nouvelles par le Rav, distingué ‘Hassid qui se consacre fidèlement aux besoins communautaires, le Rav Elyahou Simpson. Il m’a fait part de votre réunion, qui s’est déroulé dans un contexte chaleureux et ‘hassidique. Selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, une réunion ‘hassidique réchauffe le cerveau, le cœur et même le talon.
Lorsque l’on rentre chez soi, à l’issue d’une telle réunion, on introduit dans son foyer la clarté et la chaleur, qui illuminent et réchauffent, rendent la maison totalement différente de ce qu’elle était auparavant.
Vous savez sans doute ce que mon beau-père, le Rabbi, a raconté, citant le Baal Chem Tov. Tout ce qu’un homme voit et entend doit lui délivrer un enseignement pour sa manière de servir D.ieu, surtout s’il s’agit de ce qui permet d’assurer sa subsistance, une activité à laquelle on doit donc consacrer un certain temps, de nombreux jours par an et plusieurs heures par jour.
Votre nouveau commerce, que vous ouvrirez en un moment bon et fructueux, est basé sur une technique nouvelle. Celle-ci consiste à prendre des sacs usagés qui, de ce fait, ont pu se trouver en contact avec des bacilles. Ceux-ci, en l’état, ne peuvent plus être utilisés et pourraient même infecter ce que l’on y placerait. On a donc cherché un moyen de se débarrasser de ces bactéries. Pour y parvenir, on place ces sacs en un endroit fermé, que l’on chauffe à une température, supérieure à la normale, que les bactéries ne peuvent supporter. Dès lors, ces sacs sont désinfectés et l’on peut les utiliser de nouveau.
Il en va de même pour notre vie. A l’âge de treize ans, l’homme reçoit son bon penchant. Il est alors "usagé", du fait du mauvais penchant, venu le premier et prétendant que son emprise sur le corps de l’homme, sur ses pensées, ses paroles, ses actions, est un fait accompli. Il prétend être l’aîné.
Il y a, alors, une solution. Pour que les pensées, les paroles et les actions ne soient pas saisies par les attitudes intéressées, les mauvaises idées et les intentions négatives du mauvais penchant, il faut se couper momentanément de toute influence extérieure, s’enfermer dans les quatre coudées de la synagogue, de la Yechiva ou de la maison d’étude. Là, on peut se réchauffer au delà de sa "température" habituelle, par l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah, l’amour du peuple juif.
C’est de cette façon que l’on purifie son propre sac des bactéries du mauvais penchant, afin d’y introduire ce qui est pur et utile. Parfois, il n’est pas suffisant de désinfecter une seule fois un sac pour qu’il soit sain. Il en est donc de même pour le "sac" de l’homme et, lorsque l’on se réveille, le matin, on doit, encore une fois s’emplir de chaleur juive et ‘hassidique. On peut ainsi être certain de servir D.ieu, d’étudier la Torah et d’accomplir les Mitsvot.
Je vous souhaite de connaître la réussite dans cette entreprise(2) et que D.ieu fasse que s’accomplisse en vous ce que mon beau-père, le Rabbi a dit, citant l’Admour Hazaken, auteur du Tanya : "D.ieu accorde aux Juifs l’opulence matérielle, afin qu’ils en fassent de la spiritualité", satisfaisant ainsi leurs besoins et ceux de leur famille de manière permise, renforçant(3) le Judaïsme et la diffusion de la Torah.
J’espère avoir de vos bonnes nouvelles.
Avec ma bénédiction pour une joyeuse fête, pour recevoir la Torah joyeusement et profondément,
Notes
(1) Le Rav Y.L. Ungar, de Pittsburgh.
(2) La désinfection des sacs.
(3) Par leur contribution à la Tsédaka.