Lettre n° 1030

Par la grâce de D.ieu,
Veille de Roch ‘Hodech Sivan 5711,
Brooklyn, New York,

Au Rav, grand érudit, ‘Hassid qui craint D.ieu
et se distingue par ses bons comportements,
Sage de grande renommée,
possédant de larges connaissances,
Rav Ben Tsion Meïr ‘Haï Ouzyel, Richon Letsion(1),

Je vous salue et vous bénis,

A l’occasion du temps du don de notre Torah, qui approche, je vous adresse ma bénédictions pour que vous receviez la Torah avec joie et profondeur, au lendemain du septième Chabbat(2), comme nos Sages interprètent cette expression et selon son sens littéral, qui correspond au calendrier de cette année(3).

La ‘Hassidout, dans le Likouteï Torah de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya, à la Parchat Emor, au discours intitulé "et Il éleva la main", début du chapitre 2, explique que le "lendemain du Chabbat" désigne ce qui possède une sainteté plus élevée que le Chabbat, c'est-à-dire la Lumière qui entoure, issue de Bina, l’Attribut d’analyse raisonnée. On en tire la force de compter l’Omer, comme l’explique le Zohar, tome 3, page 96a.

Je sais que vous appréciez les commentaires de la Torah et les causeries de mon beau-père, le Rabbi. Je vous adresse donc le fascicule édité à l’occasion de la fête de Chavouot, cette année, qui vient de paraître.

En vous souhaitant une bonne fête et avec mes respects,

Notes

(1) Le grand Rabbin Séfarade d’Israël. Voir la lettre suivante.
(2) C'est-à-dire de la septième semaine de l’Omer, période qui sépare Pessa’h de Chavouot.
(3) Le premier jour de Pessa’h était alors un Chabbat et le compte de l’Omer commençait donc un dimanche, premier jour de la semaine. Les sept semaines de l’Omer étaient ainsi comptées dans l’ordre naturel, du dimanche au Chabbat.