Lettre n° 1031
Par la grâce de D.ieu,
Veille de Roch ‘Hodech Sivan 5711,
Brooklyn, New York,
Au Rav, grand érudit, ‘Hassid qui craint D.ieu,
qui possède de larges connaissances de la Torah,
la présente et la discute, adopte de bons comportements
et recherche le bien de son peuple,
Rav Its’hak Aïzik(1), grand Rabbin,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion du temps du don de notre Torah, je vous exprime ma bénédiction pour célébrer la réception de la Torah intègre de D.ieu avec joie et profondeur.
Selon le calendrier de cette année, tous les avis exprimés au traité Mena’hot 65b s’accordent pour reconnaître que les semaines, et non uniquement les jours, sont entières(2).
Le Rambam, lois des sacrifices perpétuels et supplémentaires, chapitre 7, paragraphe 11, dit : "Cette fête de Pessa’h fut célébrée un Chabbat, selon ce que sont imaginés les insensés". Néanmoins, il les appelle insensés uniquement parce que leur explication n’a pas de sens, comme le Rambam le souligne lui-même.
Il remarque, en outre, que "ils se sont imaginés", car Moché quitta le monde le 7 Adar, qui était alors un Chabbat ou la veille de ce jour, comme l’indiquent les commentateurs du Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, chapitre 292. Et, le Rambam écrit lui-même, dans son introduction : "Moché notre maître rédigea l’intégralité de la Torah avant de quitter ce monde et la transmit ensuite".
Tout cela fut donc au lendemain de Pessa’h, en l’année de leur entrée en Erets Israël, un mardi ou un mercredi. Comme cela est bien connu, la règle selon laquelle le premier jour de Pessa’h ne peut être un lundi, un mercredi ou un vendredi ne s’appliquait pas encore, à l’époque.
J’espère que votre état de santé s’est amélioré et je demande à D.ieu de vous envoyer une prompte guérison, afin que vous retrouviez vos forces au plus vite.
Je sais que vous appréciez les commentaires de la Torah et les causeries de mon beau-père, le Rabbi. Je vous adresse donc le fascicule édité à l’occasion de la fête de Chavouot, cette année, qui vient de paraître.
En vous saluant et en vous souhaitant une bonne fête, avec mes respects et mon salut,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav I. A. Herzog, grand Rabbin Ashkénaze d’Israël. Voir, à son propos, la lettre n°925. Voir aussi la lettre précédente.
(2) Voir la lettre précédente.
Veille de Roch ‘Hodech Sivan 5711,
Brooklyn, New York,
Au Rav, grand érudit, ‘Hassid qui craint D.ieu,
qui possède de larges connaissances de la Torah,
la présente et la discute, adopte de bons comportements
et recherche le bien de son peuple,
Rav Its’hak Aïzik(1), grand Rabbin,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion du temps du don de notre Torah, je vous exprime ma bénédiction pour célébrer la réception de la Torah intègre de D.ieu avec joie et profondeur.
Selon le calendrier de cette année, tous les avis exprimés au traité Mena’hot 65b s’accordent pour reconnaître que les semaines, et non uniquement les jours, sont entières(2).
Le Rambam, lois des sacrifices perpétuels et supplémentaires, chapitre 7, paragraphe 11, dit : "Cette fête de Pessa’h fut célébrée un Chabbat, selon ce que sont imaginés les insensés". Néanmoins, il les appelle insensés uniquement parce que leur explication n’a pas de sens, comme le Rambam le souligne lui-même.
Il remarque, en outre, que "ils se sont imaginés", car Moché quitta le monde le 7 Adar, qui était alors un Chabbat ou la veille de ce jour, comme l’indiquent les commentateurs du Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, chapitre 292. Et, le Rambam écrit lui-même, dans son introduction : "Moché notre maître rédigea l’intégralité de la Torah avant de quitter ce monde et la transmit ensuite".
Tout cela fut donc au lendemain de Pessa’h, en l’année de leur entrée en Erets Israël, un mardi ou un mercredi. Comme cela est bien connu, la règle selon laquelle le premier jour de Pessa’h ne peut être un lundi, un mercredi ou un vendredi ne s’appliquait pas encore, à l’époque.
J’espère que votre état de santé s’est amélioré et je demande à D.ieu de vous envoyer une prompte guérison, afin que vous retrouviez vos forces au plus vite.
Je sais que vous appréciez les commentaires de la Torah et les causeries de mon beau-père, le Rabbi. Je vous adresse donc le fascicule édité à l’occasion de la fête de Chavouot, cette année, qui vient de paraître.
En vous saluant et en vous souhaitant une bonne fête, avec mes respects et mon salut,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav I. A. Herzog, grand Rabbin Ashkénaze d’Israël. Voir, à son propos, la lettre n°925. Voir aussi la lettre précédente.
(2) Voir la lettre précédente.