Lettre n° 1039
Par la grâce de D.ieu,
3 Sivan 5711,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de la fête de Chavouot, temps du don de notre Torah, qui approche, je voudrais, par la présente, vous adresser ma bénédiction, une bénédiction pour une bonne fête et pour recevoir la Torah avec joie et profondeur.
La Torah est la Sagesse du Créateur, béni soit-Il. Elle est "plus longue que la terre et plus large que la mer". Lorsque le Saint béni soit-Il nous la donna, sur le mont Sinaï, Il la mit à la portée de chacun et tous peuvent donc la comprendre, dans la mesure de leurs moyens intellectuels.
L’un y trouvera, au sens le plus littéral, le moyen de mettre en pratique l’Injonction "et tu choisiras la vie". Sa récompense sera considérable, dans ce monde comme dans le monde futur. La Torah le gardera et le protégera des punitions, graves ou moins graves.
L’autre comprendra que la Torah est le guide, indiquant à l’individu et à la communauté le chemin à suivre, le comportement à adopter. Car, "ses chemins sont agréables et toutes ses voies sont paix".
Ces deux conceptions sont liées à la partie révélée de la Torah et ne représentent donc pas la plus haute perfection.
L’enseignement de ‘Habad intègre également la partie profonde de la Torah. Il révèle son luminaire et sa finalité ultime. Le Zohar définit, en effet, trois éléments qui sont imbriqués, Israël, la Torah et le Saint béni soit-Il. La Torah est le lien profond qui se tisse entre la créature et le Créateur.
L’explication est, très brièvement, la suivante. La création fut effectuée à partir du néant et non au moyen d’une relation de cause à effet, instaurée avec le Créateur, comme le montre précisément l’enseignement de ‘Habad. Il ne peut donc y avoir aucune commune mesure entre l’existence et le néant. De ce point de vue, aucune différence ne peut être faite entre le minéral le plus bas et l’homme le plus élevé.
En effet, les minéraux, végétaux, animaux et humains sont tous des créatures de D.ieu. Et, même l’homme le plus parfait est incapable de saisir D.ieu par sa pensée, car son intellect est également une créature(2). De fait, il n’existe aucune commune mesure entre la limite et l’infini.
Le Créateur est la perfection du bien. Il souhaita donc offrir à la créature la possibilité de se libérer des barrières et des limites inhérentes à sa condition, de connaître la plus haute élévation, non seulement dans son monde créé, mais même au delà de celui-ci, afin de pouvoir s’unifier parfaitement au Créateur.
Dans Sa grande bonté, D.ieu nous a donc donné la Torah de vérité et Il nous a sanctifié par Ses Commandements, qui permettent à l’homme de se libérer de son monde étroit, de s’attacher et de s’unifier au Créateur, ainsi qu’il est dit "vous êtes attachés à l’Eternel votre D.ieu, tous vivants aujourd’hui.
Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah avec joie et profondeur,
Notes
(1) Cette lettre "collective personnelle" fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Et subit donc la limite.
3 Sivan 5711,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de la fête de Chavouot, temps du don de notre Torah, qui approche, je voudrais, par la présente, vous adresser ma bénédiction, une bénédiction pour une bonne fête et pour recevoir la Torah avec joie et profondeur.
La Torah est la Sagesse du Créateur, béni soit-Il. Elle est "plus longue que la terre et plus large que la mer". Lorsque le Saint béni soit-Il nous la donna, sur le mont Sinaï, Il la mit à la portée de chacun et tous peuvent donc la comprendre, dans la mesure de leurs moyens intellectuels.
L’un y trouvera, au sens le plus littéral, le moyen de mettre en pratique l’Injonction "et tu choisiras la vie". Sa récompense sera considérable, dans ce monde comme dans le monde futur. La Torah le gardera et le protégera des punitions, graves ou moins graves.
L’autre comprendra que la Torah est le guide, indiquant à l’individu et à la communauté le chemin à suivre, le comportement à adopter. Car, "ses chemins sont agréables et toutes ses voies sont paix".
Ces deux conceptions sont liées à la partie révélée de la Torah et ne représentent donc pas la plus haute perfection.
L’enseignement de ‘Habad intègre également la partie profonde de la Torah. Il révèle son luminaire et sa finalité ultime. Le Zohar définit, en effet, trois éléments qui sont imbriqués, Israël, la Torah et le Saint béni soit-Il. La Torah est le lien profond qui se tisse entre la créature et le Créateur.
L’explication est, très brièvement, la suivante. La création fut effectuée à partir du néant et non au moyen d’une relation de cause à effet, instaurée avec le Créateur, comme le montre précisément l’enseignement de ‘Habad. Il ne peut donc y avoir aucune commune mesure entre l’existence et le néant. De ce point de vue, aucune différence ne peut être faite entre le minéral le plus bas et l’homme le plus élevé.
En effet, les minéraux, végétaux, animaux et humains sont tous des créatures de D.ieu. Et, même l’homme le plus parfait est incapable de saisir D.ieu par sa pensée, car son intellect est également une créature(2). De fait, il n’existe aucune commune mesure entre la limite et l’infini.
Le Créateur est la perfection du bien. Il souhaita donc offrir à la créature la possibilité de se libérer des barrières et des limites inhérentes à sa condition, de connaître la plus haute élévation, non seulement dans son monde créé, mais même au delà de celui-ci, afin de pouvoir s’unifier parfaitement au Créateur.
Dans Sa grande bonté, D.ieu nous a donc donné la Torah de vérité et Il nous a sanctifié par Ses Commandements, qui permettent à l’homme de se libérer de son monde étroit, de s’attacher et de s’unifier au Créateur, ainsi qu’il est dit "vous êtes attachés à l’Eternel votre D.ieu, tous vivants aujourd’hui.
Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah avec joie et profondeur,
Notes
(1) Cette lettre "collective personnelle" fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Et subit donc la limite.