Lettre n° 1049
Par la grâce de D.ieu,
15 Sivan 5711,
Brooklyn,
Au Rav, docte et distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux nombreuses connaissances, érudit qui met en forme
la Torah, le Rav R.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre en son temps et je viens de recevoir votre livre, le Séfer Habahir avec vos notes et commentaires. Je vous en remercie beaucoup.
Vous me demandez mon sentiment, à ce propos. Je pense qu’il s’agit d’un ouvrage important, éclairant et illuminant le Zohar, les Tikouneï Zohar, le Séfer Habahir et le Zohar ‘Hadach. On y trouve beaucoup de dextérité et d’efforts.
Nos Sages enseignent, au traité Erouvin 21b, que l’on enseigne la sagesse au peuple en lui énonçant les signes traditionnels de la Torah et le verset introduit ainsi le fait que cette sagesse permet d’approfondir la compréhension et de formuler de nombreuses paraboles. Le début du Midrach Chir Hachirim Rabba donne de nombreuses illustrations de ce principe.
Combien plus en est-il ainsi pour le Zohar, pour lequel l’œuvre à accomplir reste importante et j’ai pu constater concrètement l’intérêt que présente vos remarques lorsque j’étudiais moi-même ces ouvrages. Puissiez-vous recevoir la bénédiction des nombreuses personnes qui étudieront le Zohar grâce à vos commentaires.
Néanmoins, il est dommage que vos explications soient si concises, surtout là où elles auraient dû être développées. Et, je suis surpris, et même étonné, qu’en quelques endroits, qu’un enfant lui-même pourrait désigner, vous ne citiez pas les commentaires de la ‘Hassidout ‘Habad, directement liés au sujet que vous évoquez.
Bien plus, la ‘Hassidout ‘Habad formule une interprétation spécifique de la Kabbala et des propos de nos Sages figurant dans le Zohar. A l’heure actuelle, cette omission est particulièrement surprenante, alors que les ouvrages de la ‘Hassidout sont de plus en plus répandus, que l’opposition qui s’était auparavant faite jour a disparu.
Comme vous me l’avez demandé, je vous ai adressé, par envoi séparé, la Haggada de Pessa’h(2). De même, votre nom a été ajouté à la liste des destinataires des fascicules(3).
Je vous adresse ma bénédiction pour que vous développiez le vêtement et le corps de la Torah(4), de même que son âme et l’âme de son âme(5), selon l’expression du Zohar, à la page 154a.
N. B. : Comme à mon habitude, pour marquer mon intérêt, j’ai immédiatement feuilleté votre livre et cet examen rapide me conduit aux remarques suivantes :
Au chapitre 1 : Le Or Bahir cite le Tsyouni, qui dit : "On peut établir clairement que la lumière a été créée". La même formulation figure dans l’édition de Lemberg, éditée en 1882, dont je dispose. Il faut vérifier ce qu’il en est dans les éditions antérieures, car, à mon avis, il ne fait pas de doute qu’il faudrait dire : "l’obscurité a été créée".
Pour déterminer s’il y a eu, à proprement parler, une création de l’obscurité, vous consulterez une note explicative(6) figurant au début du fascicule édité pour le 12 Tamouz 5708(7).
Au chapitre 200 : Vous consulterez les explications de nos Sages énoncées dans le Torah Chlema, sur Béréchit, au chapitre 3.
Le Séfer Habahir est cité par le Torah Or, paru aux éditions Kehot tel qu’il fut publié à Vilna, aux pages 18c, 114c à deux reprises et dans le Likouteï Torah, à la Parchat Bechala’h 2a, Vaykra 35b, Bamidbar 51a, 63c, 64a, 94a. Vous consulterez toutes ces références.
Notes
(1) Le Rav R. Margalyot.
(2) Avec les commentaires du Rabbi.
(3) De l’enseignement du Rabbi précédent édités pour chaque fête.
(4) Sa partie révélée.
(5) Sa partie cachée.
(6) Du Rabbi
(7) 1948, présentant un discours ‘hassidique du précédent Rabbi.
15 Sivan 5711,
Brooklyn,
Au Rav, docte et distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux nombreuses connaissances, érudit qui met en forme
la Torah, le Rav R.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre en son temps et je viens de recevoir votre livre, le Séfer Habahir avec vos notes et commentaires. Je vous en remercie beaucoup.
Vous me demandez mon sentiment, à ce propos. Je pense qu’il s’agit d’un ouvrage important, éclairant et illuminant le Zohar, les Tikouneï Zohar, le Séfer Habahir et le Zohar ‘Hadach. On y trouve beaucoup de dextérité et d’efforts.
Nos Sages enseignent, au traité Erouvin 21b, que l’on enseigne la sagesse au peuple en lui énonçant les signes traditionnels de la Torah et le verset introduit ainsi le fait que cette sagesse permet d’approfondir la compréhension et de formuler de nombreuses paraboles. Le début du Midrach Chir Hachirim Rabba donne de nombreuses illustrations de ce principe.
Combien plus en est-il ainsi pour le Zohar, pour lequel l’œuvre à accomplir reste importante et j’ai pu constater concrètement l’intérêt que présente vos remarques lorsque j’étudiais moi-même ces ouvrages. Puissiez-vous recevoir la bénédiction des nombreuses personnes qui étudieront le Zohar grâce à vos commentaires.
Néanmoins, il est dommage que vos explications soient si concises, surtout là où elles auraient dû être développées. Et, je suis surpris, et même étonné, qu’en quelques endroits, qu’un enfant lui-même pourrait désigner, vous ne citiez pas les commentaires de la ‘Hassidout ‘Habad, directement liés au sujet que vous évoquez.
Bien plus, la ‘Hassidout ‘Habad formule une interprétation spécifique de la Kabbala et des propos de nos Sages figurant dans le Zohar. A l’heure actuelle, cette omission est particulièrement surprenante, alors que les ouvrages de la ‘Hassidout sont de plus en plus répandus, que l’opposition qui s’était auparavant faite jour a disparu.
Comme vous me l’avez demandé, je vous ai adressé, par envoi séparé, la Haggada de Pessa’h(2). De même, votre nom a été ajouté à la liste des destinataires des fascicules(3).
Je vous adresse ma bénédiction pour que vous développiez le vêtement et le corps de la Torah(4), de même que son âme et l’âme de son âme(5), selon l’expression du Zohar, à la page 154a.
N. B. : Comme à mon habitude, pour marquer mon intérêt, j’ai immédiatement feuilleté votre livre et cet examen rapide me conduit aux remarques suivantes :
Au chapitre 1 : Le Or Bahir cite le Tsyouni, qui dit : "On peut établir clairement que la lumière a été créée". La même formulation figure dans l’édition de Lemberg, éditée en 1882, dont je dispose. Il faut vérifier ce qu’il en est dans les éditions antérieures, car, à mon avis, il ne fait pas de doute qu’il faudrait dire : "l’obscurité a été créée".
Pour déterminer s’il y a eu, à proprement parler, une création de l’obscurité, vous consulterez une note explicative(6) figurant au début du fascicule édité pour le 12 Tamouz 5708(7).
Au chapitre 200 : Vous consulterez les explications de nos Sages énoncées dans le Torah Chlema, sur Béréchit, au chapitre 3.
Le Séfer Habahir est cité par le Torah Or, paru aux éditions Kehot tel qu’il fut publié à Vilna, aux pages 18c, 114c à deux reprises et dans le Likouteï Torah, à la Parchat Bechala’h 2a, Vaykra 35b, Bamidbar 51a, 63c, 64a, 94a. Vous consulterez toutes ces références.
Notes
(1) Le Rav R. Margalyot.
(2) Avec les commentaires du Rabbi.
(3) De l’enseignement du Rabbi précédent édités pour chaque fête.
(4) Sa partie révélée.
(5) Sa partie cachée.
(6) Du Rabbi
(7) 1948, présentant un discours ‘hassidique du précédent Rabbi.