Lettre n° 1067
Par la grâce de D.ieu,
27 Sivan 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu en son temps votre lettre, accompagnée d’une demande de bénédiction pour votre fils. Il m’est difficile de la lire en l’état(1), car vous dites accepter les souffrances auxquelles vous auriez éventuellement été condamné, ce qu’à Dieu ne plaise. Bien évidemment, cette formulation n’est pas exacte et n’a pas lieu d’être.
Vous affirmez, tout d’abord, que vous sollicitez une grande miséricorde(2). Or, celle-ci a pour effet de supprimer les souffrances. Il n’y a donc pas lieu de mener toutes ces discussions, tendant à déterminer qui est coupable et qui sera puni à sa place. En conséquence, je lirai votre demande de bénédiction en omettant ces quelques lignes.
Puisse Dieu faire que vous puissiez bientôt me donner de bonnes nouvelles de votre fils. Vous m’annoncerez que sa situation est meilleure et, si une intervention surnaturelle est nécessaire pour cela, celle-ci n’est pas impossible à Dieu. Qui pourrait lui dicter son comportement ? Bien plus, une possibilité naturelle existe aussi. Il est en prison depuis un certain temps déjà. Certes, un verdict a été rendu, mais, lorsque la justice n’en est pas une, celui-ci est sans valeur. Bien plus, nous invoquons la miséricorde divine et tous ces calculs seront donc inutiles.
Vous me parlez de votre installation au Brésil et vous me demandez comment obtenir les documents nécessaires pour immigrer dans ce pays. D’après ce que j’en sais, un Cho’het expérimenté sera particulièrement recherché là-bas, en particulier dans la capitale, Rio de Janeiro.
Vous trouverez sûrement, à notre bureau d’aide aux réfugiés(3), à Paris, l’adresse du Rav Zinerovitch, qui réside là-bas. C’est un commerçant aisé, mais, à titre honorifique, il assume également les fonctions de Rav. Il serait bon de vous adresser à lui.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Près du tombeau du précédent Rabbi.
(2) C’est par ces mots que commence traditionnellement une demande de bénédiction.
(3) Du Rav Binyamin Gorodetski.
27 Sivan 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu en son temps votre lettre, accompagnée d’une demande de bénédiction pour votre fils. Il m’est difficile de la lire en l’état(1), car vous dites accepter les souffrances auxquelles vous auriez éventuellement été condamné, ce qu’à Dieu ne plaise. Bien évidemment, cette formulation n’est pas exacte et n’a pas lieu d’être.
Vous affirmez, tout d’abord, que vous sollicitez une grande miséricorde(2). Or, celle-ci a pour effet de supprimer les souffrances. Il n’y a donc pas lieu de mener toutes ces discussions, tendant à déterminer qui est coupable et qui sera puni à sa place. En conséquence, je lirai votre demande de bénédiction en omettant ces quelques lignes.
Puisse Dieu faire que vous puissiez bientôt me donner de bonnes nouvelles de votre fils. Vous m’annoncerez que sa situation est meilleure et, si une intervention surnaturelle est nécessaire pour cela, celle-ci n’est pas impossible à Dieu. Qui pourrait lui dicter son comportement ? Bien plus, une possibilité naturelle existe aussi. Il est en prison depuis un certain temps déjà. Certes, un verdict a été rendu, mais, lorsque la justice n’en est pas une, celui-ci est sans valeur. Bien plus, nous invoquons la miséricorde divine et tous ces calculs seront donc inutiles.
Vous me parlez de votre installation au Brésil et vous me demandez comment obtenir les documents nécessaires pour immigrer dans ce pays. D’après ce que j’en sais, un Cho’het expérimenté sera particulièrement recherché là-bas, en particulier dans la capitale, Rio de Janeiro.
Vous trouverez sûrement, à notre bureau d’aide aux réfugiés(3), à Paris, l’adresse du Rav Zinerovitch, qui réside là-bas. C’est un commerçant aisé, mais, à titre honorifique, il assume également les fonctions de Rav. Il serait bon de vous adresser à lui.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Près du tombeau du précédent Rabbi.
(2) C’est par ces mots que commence traditionnellement une demande de bénédiction.
(3) Du Rav Binyamin Gorodetski.