Lettre n° 1072
Par la grâce de D.ieu,
29 Sivan 5711,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Ye’hezkel Shraga(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du mercredi de la Parchat Beaalote’ha, dans laquelle vous me faites part de votre intervention(2) pour permettre le mariage du Rav...
Vous trouverez ci-joint ma participation aux frais financiers liés à ce mariage.
Puisse D.ieu faire que cette union soit célébrée en un moment bon et fructueux, que le couple bâtisse un foyer juif, basé sur la Torah et les Mitsvot.
Vous voudrez bien transmettre ma bénédiction aux deux familles(3).
Je vous adresse ma bénédiction de Mazal Tov.
J’ajouterai un point, concernant la Mitsva de contribuer à un mariage.
J’ai été interrogé sur le texte des bénédictions du matin : "Voici les domaines(4)... le mariage... mais, l’étude de la Torah surpasse tous les autres". En effet, il est permis de suspendre son étude de la Torah pour prendre part à un mariage.
Vous consulterez, à ce propos, le Sdeï ‘Hemed, recueil de lois, ‘Hatan et Kalla(5), paragraphe 22. J’ai vu également que cette question était posée dans les responsa du Maharam Shik, partie Ora’h ‘Haïm, paragraphe 62.
Néanmoins, on peut trouver une réponse satisfaisante à cette question, d’après ce que dit l’Admour Hazaken, dans les lois de l’étude de la Torah, chapitre 4, paragraphe 3 : "Si cela est impossible(6)..., il interrompra son étude et accomplira la Mitsva... puisqu’il doit suspendre son étude pour le faire(7). S’il s’en abstient, il aura étudié la Torah sans la mettre en pratique(8)".
Ainsi, s’il ne suspend pas son étude pour accomplir la Mitsva, il dévalue effectivement ce qu’il a étudié. Il doit donc s’interrompre, afin d’apporter l’élévation à son étude. Ceci n’a rien à voir avec le fait que l’étude de la Torah surpasse tous les autres domaines(9).
Notes
(1) Vraisemblablement, le Rav Y. S. Lipshits-Halbershtam. Voir, à son propos, la lettre n°1170.
(2) Financière.
(3) Textuellement, au père du marié et au père de la mariée.
(4) Qui n’ont pas de limite dans la participation que l’on peut leur apporter.
(5) Chapitre consacré au marié et à la mariée.
(6) Si l’on ne peut pas charger quelqu’un d’autre de mettre la Mitsva en pratique, à sa place.
(7) Obligation lui en est faite, en pareil cas.
(8) Puisque c’est la Torah elle-même qui lui demande de s’interrompre.
(9) Cette affirmation concerne la Torah envisagée indépendamment de tous les autres domaines et non la suspension de l’étude pour mettre en pratique une autre Mitsva.
29 Sivan 5711,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Ye’hezkel Shraga(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du mercredi de la Parchat Beaalote’ha, dans laquelle vous me faites part de votre intervention(2) pour permettre le mariage du Rav...
Vous trouverez ci-joint ma participation aux frais financiers liés à ce mariage.
Puisse D.ieu faire que cette union soit célébrée en un moment bon et fructueux, que le couple bâtisse un foyer juif, basé sur la Torah et les Mitsvot.
Vous voudrez bien transmettre ma bénédiction aux deux familles(3).
Je vous adresse ma bénédiction de Mazal Tov.
J’ajouterai un point, concernant la Mitsva de contribuer à un mariage.
J’ai été interrogé sur le texte des bénédictions du matin : "Voici les domaines(4)... le mariage... mais, l’étude de la Torah surpasse tous les autres". En effet, il est permis de suspendre son étude de la Torah pour prendre part à un mariage.
Vous consulterez, à ce propos, le Sdeï ‘Hemed, recueil de lois, ‘Hatan et Kalla(5), paragraphe 22. J’ai vu également que cette question était posée dans les responsa du Maharam Shik, partie Ora’h ‘Haïm, paragraphe 62.
Néanmoins, on peut trouver une réponse satisfaisante à cette question, d’après ce que dit l’Admour Hazaken, dans les lois de l’étude de la Torah, chapitre 4, paragraphe 3 : "Si cela est impossible(6)..., il interrompra son étude et accomplira la Mitsva... puisqu’il doit suspendre son étude pour le faire(7). S’il s’en abstient, il aura étudié la Torah sans la mettre en pratique(8)".
Ainsi, s’il ne suspend pas son étude pour accomplir la Mitsva, il dévalue effectivement ce qu’il a étudié. Il doit donc s’interrompre, afin d’apporter l’élévation à son étude. Ceci n’a rien à voir avec le fait que l’étude de la Torah surpasse tous les autres domaines(9).
Notes
(1) Vraisemblablement, le Rav Y. S. Lipshits-Halbershtam. Voir, à son propos, la lettre n°1170.
(2) Financière.
(3) Textuellement, au père du marié et au père de la mariée.
(4) Qui n’ont pas de limite dans la participation que l’on peut leur apporter.
(5) Chapitre consacré au marié et à la mariée.
(6) Si l’on ne peut pas charger quelqu’un d’autre de mettre la Mitsva en pratique, à sa place.
(7) Obligation lui en est faite, en pareil cas.
(8) Puisque c’est la Torah elle-même qui lui demande de s’interrompre.
(9) Cette affirmation concerne la Torah envisagée indépendamment de tous les autres domaines et non la suspension de l’étude pour mettre en pratique une autre Mitsva.