Lettre n° 1112
Par la grâce de D.ieu,
26 Tamouz 5711,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Mena’hem Na’houm(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, par le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre fidèlement aux besoins communautaires, Rav Chlomo Zalman Hecht(2), la demande de bénédiction que vous m’avez adressée pour votre fils Meïr Zéev, fils d’Esther, qui est actuellement en Corée(3).
Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, je lirai cette demande de bénédiction et que D.ieu fasse que vous puissiez, au plus vite, m’annoncer de bonnes nouvelles, en la matière.
J’ai vu, sur le papier à en-tête de la synagogue Bneï Israël, que vous en êtes le secrétaire. La coutume, aux Etats Unis, veut que le secrétaire soit, à proprement parler, l’animateur de la synagogue et je suppose que c’est également le cas, pour ce qui vous concerne. Vous la faites vivre et, ce qui est encore plus important, vous réglez ce qui la concerne dans le domaine spirituel, les cours publics qui y sont donnés, l’organisation de la prière à l’issue du Chabbat et des fêtes. Il est sans doute inutile de vous préciser à quel point tout cela est important, mais je me range à l’avis de nos Sages selon lequel on conseille l’empressement à celui qui possède d’ores et déjà cette qualité.
Je voudrais vous souligner l’importance de la lecture quotidienne des Tehilim, après la prière du matin, selon leur répartition mensuelle, la nécessité de fixer la prière du samedi soir de sorte que personne ne transgresse le Chabbat(4), l’intérêt de s’efforcer que les endeuillés venant réciter le Kadich mettent également les Tefilin. C’est, bien souvent, de cette façon que l’on peut leur faire acquérir cette Mitsva pour le reste de leur vie.
Il en est de même pour d’autres pratiques, que vous saurez localement déterminer par vos propres moyens, connaissant les conditions de l’endroit et la personnalité de ceux qui constituent la communauté. C’est de toutes ces façons que vous insufflerez la vitalité à la synagogue et à ceux qui y prient. Vous en ferez des Juifs enthousiastes. Et, mon beau-père, le Rabbi, donne l’assurance qu’en pareil cas, D.ieu ne reste pas en dette. Il récompense, "mesure pour mesure"(5), accorde une longue vie, une vitalité accrue à ceux qui sont actifs dans tous ces domaines, de même qu’aux membres de leur famille. Tous seront bénis par "la bougie (qui) est une Mitsva, la Torah (qui) est une lumière et le chemin de la vie", avec la satisfaction de tous leurs besoins.
Vous me donnerez sûrement de bonnes nouvelles de votre fils et je conclus en transmettant mes salutations à tous les membres de la communauté. Vous leur direz que nos Sages qualifient la synagogue de "petit Sanctuaire". En adoptant le comportement qui convient dans ce petit Sanctuaire, on se préparera à la construction du troisième Temple, par notre juste Machia’h et on la hâtera, très bientôt et de nos jours, Amen.
Je vous adresse ma bénédiction.
Vous trouverez ci-joint le reçu correspondant à votre don. Celui-ci a été transmis au fonds pour les réalisations discrètes, qui est l’une des manières les plus hautes de mettre en pratique la Mitsva de Tsédaka.
Notes
(1) Le Rav M. N. Auerbach.
(2) De Chicago.
(3) A la guerre.
(4) Ce qui pourrait être le cas si elle était fixée trop tôt.
(5) A la mesure de ce qui a été accompli.
26 Tamouz 5711,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Mena’hem Na’houm(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, par le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre fidèlement aux besoins communautaires, Rav Chlomo Zalman Hecht(2), la demande de bénédiction que vous m’avez adressée pour votre fils Meïr Zéev, fils d’Esther, qui est actuellement en Corée(3).
Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, je lirai cette demande de bénédiction et que D.ieu fasse que vous puissiez, au plus vite, m’annoncer de bonnes nouvelles, en la matière.
J’ai vu, sur le papier à en-tête de la synagogue Bneï Israël, que vous en êtes le secrétaire. La coutume, aux Etats Unis, veut que le secrétaire soit, à proprement parler, l’animateur de la synagogue et je suppose que c’est également le cas, pour ce qui vous concerne. Vous la faites vivre et, ce qui est encore plus important, vous réglez ce qui la concerne dans le domaine spirituel, les cours publics qui y sont donnés, l’organisation de la prière à l’issue du Chabbat et des fêtes. Il est sans doute inutile de vous préciser à quel point tout cela est important, mais je me range à l’avis de nos Sages selon lequel on conseille l’empressement à celui qui possède d’ores et déjà cette qualité.
Je voudrais vous souligner l’importance de la lecture quotidienne des Tehilim, après la prière du matin, selon leur répartition mensuelle, la nécessité de fixer la prière du samedi soir de sorte que personne ne transgresse le Chabbat(4), l’intérêt de s’efforcer que les endeuillés venant réciter le Kadich mettent également les Tefilin. C’est, bien souvent, de cette façon que l’on peut leur faire acquérir cette Mitsva pour le reste de leur vie.
Il en est de même pour d’autres pratiques, que vous saurez localement déterminer par vos propres moyens, connaissant les conditions de l’endroit et la personnalité de ceux qui constituent la communauté. C’est de toutes ces façons que vous insufflerez la vitalité à la synagogue et à ceux qui y prient. Vous en ferez des Juifs enthousiastes. Et, mon beau-père, le Rabbi, donne l’assurance qu’en pareil cas, D.ieu ne reste pas en dette. Il récompense, "mesure pour mesure"(5), accorde une longue vie, une vitalité accrue à ceux qui sont actifs dans tous ces domaines, de même qu’aux membres de leur famille. Tous seront bénis par "la bougie (qui) est une Mitsva, la Torah (qui) est une lumière et le chemin de la vie", avec la satisfaction de tous leurs besoins.
Vous me donnerez sûrement de bonnes nouvelles de votre fils et je conclus en transmettant mes salutations à tous les membres de la communauté. Vous leur direz que nos Sages qualifient la synagogue de "petit Sanctuaire". En adoptant le comportement qui convient dans ce petit Sanctuaire, on se préparera à la construction du troisième Temple, par notre juste Machia’h et on la hâtera, très bientôt et de nos jours, Amen.
Je vous adresse ma bénédiction.
Vous trouverez ci-joint le reçu correspondant à votre don. Celui-ci a été transmis au fonds pour les réalisations discrètes, qui est l’une des manières les plus hautes de mettre en pratique la Mitsva de Tsédaka.
Notes
(1) Le Rav M. N. Auerbach.
(2) De Chicago.
(3) A la guerre.
(4) Ce qui pourrait être le cas si elle était fixée trop tôt.
(5) A la mesure de ce qui a été accompli.