Lettre n° 1132
Par la grâce de D.ieu,
15 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui s’acquitte fidèlement
de sa tâche, le Rav Y. Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je viens de recevoir votre lettre d’hier et je me dépêche de vous répondre pour vous raconter un nouveau miracle de mon beau-père, le Rabbi :
J’étais contrarié parce que je n’ai pas pu annoncer à mon beau-père, le Rabbi, près de son tombeau, à la veille de Roch ‘Hodech Mena’hem Av, que vous m’avez transmis votre chèque habituel, pour le financement de ses actions(2). Néanmoins, comme je vous l’ai déjà raconté, mon beau-père, le Rabbi, m’a dit, une fois, que je ne devais exercer aucune pression sur vous, dans le domaine financier. Je ne suis donc pas intervenu.
Je m’aperçois maintenant que le Rabbi vous a lui-même conduit à la prise de conscience(3). En effet, vous m’écrivez vous-même que vous avez eu des remords. Ceux-ci font penser aux proclamations, faites dans les sphères célestes, qui suggèrent aux hommes des pensées et de bonnes décisions auxquelles ils n’étaient, par eux-mêmes, pas prêts, comme l’explique le Likouteï Torah, Parchat Tetsé, page 36d et, plus précisément, le discours ‘hassidique intitulé "Alors Moché chanta" de 5700(4), que vous possédez sûrement.
D.ieu vous viendra en aide et non seulement vous ne diminuerez pas vos accomplissements positifs, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais, bien plus, vous les augmenterez car, conformément à l’avis de nos Sages, "on s’élève en tout ce qui est lié à la sainteté".
Une intervention évidente de la divine Providence a fait que tout cela se passe le 15 Av, date que mentionnent nos Sages, à la fin du traité Taanit, faisant remarquer que "par la suite, l’ajout devient possible", pour ce qui concerne la Torah et celle-ci fait qu’il en soit de même pour les Mitsvot(5), en particulier pour la Tsédaka, qualifiée de Mitsva générique et considérée, à elle seule, comme l’ensemble des Mitsvot.
Vous consulterez, à ce propos, le chapitre 37 du Tanya, la fin du chapitre 3 d’Igueret Hatechouva, les chapitres 3 et 4 d’Igueret Hakodech, de même que la fin des chapitres 5, 6, 8, 9, 10 et 12.
Avec ma bénédiction de réussite dans vos activités personnelles et pour que vous transformiez les biens matériels en spiritualité, avec joie et enthousiasme,
Notes
(1) Le Rav Yaakov Kats, de Chicago. Voir, à son propos, la lettre n°822.
(2) Parce que ce chèque n’avait pas été transmis !
(3) Par l’envoi de ce chèque.
(4) 1940, du précédent Rabbi.
(5) Que les Mitsvot soient multipliées.
15 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui s’acquitte fidèlement
de sa tâche, le Rav Y. Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je viens de recevoir votre lettre d’hier et je me dépêche de vous répondre pour vous raconter un nouveau miracle de mon beau-père, le Rabbi :
J’étais contrarié parce que je n’ai pas pu annoncer à mon beau-père, le Rabbi, près de son tombeau, à la veille de Roch ‘Hodech Mena’hem Av, que vous m’avez transmis votre chèque habituel, pour le financement de ses actions(2). Néanmoins, comme je vous l’ai déjà raconté, mon beau-père, le Rabbi, m’a dit, une fois, que je ne devais exercer aucune pression sur vous, dans le domaine financier. Je ne suis donc pas intervenu.
Je m’aperçois maintenant que le Rabbi vous a lui-même conduit à la prise de conscience(3). En effet, vous m’écrivez vous-même que vous avez eu des remords. Ceux-ci font penser aux proclamations, faites dans les sphères célestes, qui suggèrent aux hommes des pensées et de bonnes décisions auxquelles ils n’étaient, par eux-mêmes, pas prêts, comme l’explique le Likouteï Torah, Parchat Tetsé, page 36d et, plus précisément, le discours ‘hassidique intitulé "Alors Moché chanta" de 5700(4), que vous possédez sûrement.
D.ieu vous viendra en aide et non seulement vous ne diminuerez pas vos accomplissements positifs, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais, bien plus, vous les augmenterez car, conformément à l’avis de nos Sages, "on s’élève en tout ce qui est lié à la sainteté".
Une intervention évidente de la divine Providence a fait que tout cela se passe le 15 Av, date que mentionnent nos Sages, à la fin du traité Taanit, faisant remarquer que "par la suite, l’ajout devient possible", pour ce qui concerne la Torah et celle-ci fait qu’il en soit de même pour les Mitsvot(5), en particulier pour la Tsédaka, qualifiée de Mitsva générique et considérée, à elle seule, comme l’ensemble des Mitsvot.
Vous consulterez, à ce propos, le chapitre 37 du Tanya, la fin du chapitre 3 d’Igueret Hatechouva, les chapitres 3 et 4 d’Igueret Hakodech, de même que la fin des chapitres 5, 6, 8, 9, 10 et 12.
Avec ma bénédiction de réussite dans vos activités personnelles et pour que vous transformiez les biens matériels en spiritualité, avec joie et enthousiasme,
Notes
(1) Le Rav Yaakov Kats, de Chicago. Voir, à son propos, la lettre n°822.
(2) Parce que ce chèque n’avait pas été transmis !
(3) Par l’envoi de ce chèque.
(4) 1940, du précédent Rabbi.
(5) Que les Mitsvot soient multipliées.