Lettre n° 1141
Par la grâce de D.ieu,
22 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre. Pour différentes raisons, je n’ai pu le faire jusqu'à maintenant. Vous me faites part de ce qui s’est passé, pour vous et pour votre épouse et vous me demandez comment vous pouvez, l’un et l’autre, réparer la situation :
A) Vous prélèverez, pour la Tsédaka, 26 2/3 Sela de la Torah, pour vous-même et le même montant pour votre épouse. Vous ne le ferez pas nécessairement en une seule fois. Ce prélèvement pourra être progressif. Il serait bon que vous le donniez en quarante fois.
Vous pourrez établir, dans votre ville, la valeur d’un Sela de la Torah en vous renseignant sur le montant qui est donné pour le rachat du premier-né. En effet, celui-ci est égal à cinq Sela.
B) Vous ferez un effort particulier, avec votre épouse, dans le domaine de l’harmonie conjugale. Vous serez particulièrement prudent, en la matière. Nos Sages disent, en effet, qu’une femme se maîtrise moins aisément, pleure rapidement. Vous devez donc céder et accéder à sa requête, en particulier pour les préoccupations courantes.
Si nos Sages soulignent, à tout moment, l’importance de la paix au foyer, combien plus le font-ils quand il s’agit de la veille du Chabbat. Or, nous nous trouvons tous dans l’après-midi de la veille du Chabbat de la création. Très bientôt, notre exil parviendra à son terme et notre juste Machia’h viendra.
C) Vous savez sans doute que les Tikouneï Zohar sont divisés en quarante paragraphes, qui correspondent à la période allant de la veille de Roch ‘Hodech Elloul à Yom Kippour. Vous lirez alors, chaque jour, le paragraphe qui lui correspond.
D) Bien évidemment, jusqu'à Yom Kippour, vous étudierez scrupuleusement les trois passages quotidiens qui concernent chacun, ceux du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, instaurés par mon beau-père, le Rabbi.
Vraisemblablement, c’est le paragraphe B ci-dessus, relatif à l’harmonie conjugale, qui vous posera le plus de difficultés. Mais, l’on sait l’importance de la paix et il est dit de la Torah que "toutes ses voies sont des voies agréables et tous ses chemins sont paix". Combien plus en est-il ainsi en ce dernier exil, dont la raison, comme le disent nos Sages, au traité Yoma 9b, est le manque de paix.
Plus l’on approche de l’issue de l’exil et plus les forces opposées au domaine de la sainteté luttent pour empêcher que la paix s’instaure dans le monde, en général et entre un homme et son épouse, en particulier, car ceux-ci correspondent à l’élément masculin et l’élément féminin, tels qu’ils se trouvent dans les sphères célestes. Mais, le résultat que l’on peut escompter est à la mesure de l’effort et il est certain que l’on reçoit toutes les forces nécessaires pour surmonter l’épreuve. Vous consulterez également le Kountrass Hé’haltsou.
Grâce à ce qui vient d’être dit, ce qui s’est passé sera effacé et votre faute, rachetée, d’autant qu’elle n’est pas vraiment certaine, d’après ce que dit votre lettre.
Il serait bon que vous transmettiez le contenu de ce courrier à votre épouse, car elle est elle-même sans doute attristée par ce qui vous est arrivé. D.ieu fera que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles sur cette question, en particulier et sur tout ce qui vous concerne, matériellement et spirituellement, en général. Comme vous me l’avez demandé, j’ai mentionné vos noms auprès du tombeau du Rabbi.
Avec ma bénédiction,
22 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre. Pour différentes raisons, je n’ai pu le faire jusqu'à maintenant. Vous me faites part de ce qui s’est passé, pour vous et pour votre épouse et vous me demandez comment vous pouvez, l’un et l’autre, réparer la situation :
A) Vous prélèverez, pour la Tsédaka, 26 2/3 Sela de la Torah, pour vous-même et le même montant pour votre épouse. Vous ne le ferez pas nécessairement en une seule fois. Ce prélèvement pourra être progressif. Il serait bon que vous le donniez en quarante fois.
Vous pourrez établir, dans votre ville, la valeur d’un Sela de la Torah en vous renseignant sur le montant qui est donné pour le rachat du premier-né. En effet, celui-ci est égal à cinq Sela.
B) Vous ferez un effort particulier, avec votre épouse, dans le domaine de l’harmonie conjugale. Vous serez particulièrement prudent, en la matière. Nos Sages disent, en effet, qu’une femme se maîtrise moins aisément, pleure rapidement. Vous devez donc céder et accéder à sa requête, en particulier pour les préoccupations courantes.
Si nos Sages soulignent, à tout moment, l’importance de la paix au foyer, combien plus le font-ils quand il s’agit de la veille du Chabbat. Or, nous nous trouvons tous dans l’après-midi de la veille du Chabbat de la création. Très bientôt, notre exil parviendra à son terme et notre juste Machia’h viendra.
C) Vous savez sans doute que les Tikouneï Zohar sont divisés en quarante paragraphes, qui correspondent à la période allant de la veille de Roch ‘Hodech Elloul à Yom Kippour. Vous lirez alors, chaque jour, le paragraphe qui lui correspond.
D) Bien évidemment, jusqu'à Yom Kippour, vous étudierez scrupuleusement les trois passages quotidiens qui concernent chacun, ceux du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, instaurés par mon beau-père, le Rabbi.
Vraisemblablement, c’est le paragraphe B ci-dessus, relatif à l’harmonie conjugale, qui vous posera le plus de difficultés. Mais, l’on sait l’importance de la paix et il est dit de la Torah que "toutes ses voies sont des voies agréables et tous ses chemins sont paix". Combien plus en est-il ainsi en ce dernier exil, dont la raison, comme le disent nos Sages, au traité Yoma 9b, est le manque de paix.
Plus l’on approche de l’issue de l’exil et plus les forces opposées au domaine de la sainteté luttent pour empêcher que la paix s’instaure dans le monde, en général et entre un homme et son épouse, en particulier, car ceux-ci correspondent à l’élément masculin et l’élément féminin, tels qu’ils se trouvent dans les sphères célestes. Mais, le résultat que l’on peut escompter est à la mesure de l’effort et il est certain que l’on reçoit toutes les forces nécessaires pour surmonter l’épreuve. Vous consulterez également le Kountrass Hé’haltsou.
Grâce à ce qui vient d’être dit, ce qui s’est passé sera effacé et votre faute, rachetée, d’autant qu’elle n’est pas vraiment certaine, d’après ce que dit votre lettre.
Il serait bon que vous transmettiez le contenu de ce courrier à votre épouse, car elle est elle-même sans doute attristée par ce qui vous est arrivé. D.ieu fera que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles sur cette question, en particulier et sur tout ce qui vous concerne, matériellement et spirituellement, en général. Comme vous me l’avez demandé, j’ai mentionné vos noms auprès du tombeau du Rabbi.
Avec ma bénédiction,