Lettre n° 1153
Par la grâce de D.ieu,
25 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Tamouz, dans laquelle vous me faites part de votre situation, de votre impossibilité de concentrer votre esprit, du manque de la détermination qui vous permettrait de vous interrompre, au milieu d’une discussion inutile(1) et de vos différents problèmes. Vous me demandez un bon conseil et une bénédiction.
De façon générale, vous solliciterez le conseil de la direction morale(2), du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Chlomo ‘Haïm Kasselman(3). Concernant votre impossibilité de vous concentrer, vous prendrez l’habitude, pendant quelques semaines, de prier en fixant un Sidour. De même, lorsque vous réfléchirez à la partie révélée de la Torah ou à la ‘Hassidout, vous aurez, à proximité, le livre ou le texte sur lequel porte votre étude. Ainsi, dès que vous sentirez une impossibilité de concentrer votre esprit, vous regarderez le livre, de sorte que le texte, par sa luminosité, dissipe l’obscurité et le manque de concentration, comme cela est expliqué à propos du verset(4) "lorsque la chose parvint à la connaissance du roi, il fit inscrire dans le livre que serait supprimée sa mauvaise pensée".
De même, vous apprendrez par cœur le début du chapitre 41 du Tanya. De temps à autre, vous en réciterez, par cœur, les lignes suivantes : "D.ieu est présent devant lui... Il sonde les entrailles et le cœur pour vérifier s’il Le sert comme il convient".
Vous respectez sûrement les études qui s’appliquent à chacun, celles du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya. De même, vous récitez, par cœur, de temps à autre, des textes de ‘Hassidout. Vous vous habituerez ainsi à penser aux mots de la Torah et des Tehilim, en particulier lorsque vous marcherez dans la rue.
Bien évidemment, tout ce qui vient d’être dit ne doit pas être appliqué de manière ostentatoire. Vous savez, en effet, que le Hamets, qui fait allusion à l’orgueil et à la prétention, est interdit(5) même dans la quantité la plus infime.
Avec ma bénédiction de réussite dans l’étude de la Torah pénétrée de crainte de D.ieu,
Notes
(1) Textuellement "d’une discussion agréable".
(2) De la Yechiva Loubavitch de Kfar ‘Habad, dont le destinataire de cette lettre est un élève.
(3) Voir, à son propos, la lettre n°769.
(4) Esther 9, 25. Ce verset suggère, de manière allusive, que le livre est le moyen de supprimer la mauvaise pensée.
(5) A Pessa’h.
25 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Tamouz, dans laquelle vous me faites part de votre situation, de votre impossibilité de concentrer votre esprit, du manque de la détermination qui vous permettrait de vous interrompre, au milieu d’une discussion inutile(1) et de vos différents problèmes. Vous me demandez un bon conseil et une bénédiction.
De façon générale, vous solliciterez le conseil de la direction morale(2), du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Chlomo ‘Haïm Kasselman(3). Concernant votre impossibilité de vous concentrer, vous prendrez l’habitude, pendant quelques semaines, de prier en fixant un Sidour. De même, lorsque vous réfléchirez à la partie révélée de la Torah ou à la ‘Hassidout, vous aurez, à proximité, le livre ou le texte sur lequel porte votre étude. Ainsi, dès que vous sentirez une impossibilité de concentrer votre esprit, vous regarderez le livre, de sorte que le texte, par sa luminosité, dissipe l’obscurité et le manque de concentration, comme cela est expliqué à propos du verset(4) "lorsque la chose parvint à la connaissance du roi, il fit inscrire dans le livre que serait supprimée sa mauvaise pensée".
De même, vous apprendrez par cœur le début du chapitre 41 du Tanya. De temps à autre, vous en réciterez, par cœur, les lignes suivantes : "D.ieu est présent devant lui... Il sonde les entrailles et le cœur pour vérifier s’il Le sert comme il convient".
Vous respectez sûrement les études qui s’appliquent à chacun, celles du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya. De même, vous récitez, par cœur, de temps à autre, des textes de ‘Hassidout. Vous vous habituerez ainsi à penser aux mots de la Torah et des Tehilim, en particulier lorsque vous marcherez dans la rue.
Bien évidemment, tout ce qui vient d’être dit ne doit pas être appliqué de manière ostentatoire. Vous savez, en effet, que le Hamets, qui fait allusion à l’orgueil et à la prétention, est interdit(5) même dans la quantité la plus infime.
Avec ma bénédiction de réussite dans l’étude de la Torah pénétrée de crainte de D.ieu,
Notes
(1) Textuellement "d’une discussion agréable".
(2) De la Yechiva Loubavitch de Kfar ‘Habad, dont le destinataire de cette lettre est un élève.
(3) Voir, à son propos, la lettre n°769.
(4) Esther 9, 25. Ce verset suggère, de manière allusive, que le livre est le moyen de supprimer la mauvaise pensée.
(5) A Pessa’h.