Lettre n° 1165
Par la grâce de D.ieu,
1er Elloul 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
La Rabbanit ... était ici, la semaine dernière et elle m’a transmis votre lettre. Quelques jours plus tard, je me suis entretenu avec son mari, le Rav. J’espère que mes propos feront leur effet et qu’ils permettront de résoudre le problème.
Plusieurs Décisionnaires de Hongrie adoptent une attitude sévère, en ce qui concerne l’utilisation d’un tampon(1). Le Tséma’h Tsédek, en revanche, permet, lorsqu’il y a un danger, de le placer avant la relation conjugale(2). Il l’explique dans ses responsa, Even Haézer, chapitre 89. On trouve également une réponse écrite de son fils, Rabbi Israël Noa’h, en ce sens.
A ce propos, je voudrais vous remercier, car la Rabbanit m’a dit à quel point vous l’avez encouragée. Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, non seulement vous guérissiez le corps de ceux qui vous consultent(3), mais, en outre, vous les encouragiez et renforciez leur confiance en D.ieu.
Nos Sages enseignent que ‘Hizkya cacha le livre des guérisons(4). Et, le Rambam souligna qu’il ne fallait pas voir en cela une attitude hostile à la médecine, car ce livre indiquait comment obtenir une guérison miraculeuse(5). Vous consulterez son commentaire de la Michna, à la fin du chapitre 4 du traité Pessa’him et dans le Guide des égarés, tome 3, chapitre 37. De plus, la Torah donne au médecin l’autorisation de guérir, ce qui veut dire, d’après la ‘Hassidout, qu’elle lui apporte la force de le faire.
Commentant le verset Chemot 21, 19, Rabbi Avraham Ibn Ezra dit qu’il en est ainsi seulement pour les maladies extérieures et non pour les affections intérieures. Vous consulterez l’introduction du commentaire de la Torah du Ramban et le début de la Parchat Be’houkotaï, cité dans le Toureï Zahav sur Yoré Déa, début du chapitre 336.
La Hala’ha, couramment acceptée par le peuple juif, va dans le sens du Rambam et établit que l’on peut avoir recours à la médecine tout en plaçant sa confiance en D.ieu, Qui enverra la guérison par telle personne et tel traitement.
Avec ma bénédiction de réussite et pour que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) A usage contraceptif.
(2) Voir la lettre n°1122.
(3) Le destinataire de cette lettre est vraisemblablement à la fois un Rav et un médecin.
(4) Afin que les hommes invoquent la miséricorde divine.
(5) Et ne mentionnait donc pas de traitements médicaux.
1er Elloul 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
La Rabbanit ... était ici, la semaine dernière et elle m’a transmis votre lettre. Quelques jours plus tard, je me suis entretenu avec son mari, le Rav. J’espère que mes propos feront leur effet et qu’ils permettront de résoudre le problème.
Plusieurs Décisionnaires de Hongrie adoptent une attitude sévère, en ce qui concerne l’utilisation d’un tampon(1). Le Tséma’h Tsédek, en revanche, permet, lorsqu’il y a un danger, de le placer avant la relation conjugale(2). Il l’explique dans ses responsa, Even Haézer, chapitre 89. On trouve également une réponse écrite de son fils, Rabbi Israël Noa’h, en ce sens.
A ce propos, je voudrais vous remercier, car la Rabbanit m’a dit à quel point vous l’avez encouragée. Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, non seulement vous guérissiez le corps de ceux qui vous consultent(3), mais, en outre, vous les encouragiez et renforciez leur confiance en D.ieu.
Nos Sages enseignent que ‘Hizkya cacha le livre des guérisons(4). Et, le Rambam souligna qu’il ne fallait pas voir en cela une attitude hostile à la médecine, car ce livre indiquait comment obtenir une guérison miraculeuse(5). Vous consulterez son commentaire de la Michna, à la fin du chapitre 4 du traité Pessa’him et dans le Guide des égarés, tome 3, chapitre 37. De plus, la Torah donne au médecin l’autorisation de guérir, ce qui veut dire, d’après la ‘Hassidout, qu’elle lui apporte la force de le faire.
Commentant le verset Chemot 21, 19, Rabbi Avraham Ibn Ezra dit qu’il en est ainsi seulement pour les maladies extérieures et non pour les affections intérieures. Vous consulterez l’introduction du commentaire de la Torah du Ramban et le début de la Parchat Be’houkotaï, cité dans le Toureï Zahav sur Yoré Déa, début du chapitre 336.
La Hala’ha, couramment acceptée par le peuple juif, va dans le sens du Rambam et établit que l’on peut avoir recours à la médecine tout en plaçant sa confiance en D.ieu, Qui enverra la guérison par telle personne et tel traitement.
Avec ma bénédiction de réussite et pour que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) A usage contraceptif.
(2) Voir la lettre n°1122.
(3) Le destinataire de cette lettre est vraisemblablement à la fois un Rav et un médecin.
(4) Afin que les hommes invoquent la miséricorde divine.
(5) Et ne mentionnait donc pas de traitements médicaux.