Lettre n° 1214
Par la grâce de D.ieu,
Troisième jour des Seli’hot 5711,
Brooklyn, New York,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Roch Hachana et, comme le dit l’avant propos(2), vous vous efforcerez de l’étudier avec des amis. C’est de cette manière que l’on peut faire l’acquisition de la Torah(3).
De fait, on parle des "choses" et non des "qualités", qui "permettent de faire l’acquisition de la Torah", comme le fait remarquer le début de ce discours ‘hassidique. Ces "choses" impliquent, en effet, l’humilité et la conscience de sa petitesse. Nul n’a donc le droit de penser que tel ami n’apporterait rien à son étude, qu’il se suffit à lui-même, bien plus que l’autre le dérangerait(4).
Puisse donc D.ieu faire que cette étude soit acquise, dans l’esprit de ceux qui y prendront part, qu’elle porte leur nom(5), devienne leur Torah et, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi : "non seulement il a appris la Torah, mais, bien plus, la Torah lui a appris quelque chose".
Mon beau-père, le Rabbi, raconta(6) : "Mon père avait coutume de prolonger jusqu'à après la nuit, le discours ‘hassidique qu’il prononçait à la fin du second jour de Roch Hachana. Ainsi, il introduisait les bénédictions des quarante huit heures de cette fête dans le monde, de sorte que la lumière de la ‘Hassidout éclaire toute chose".
Je propose donc que chacun en fasse de même et lie les heures de Roch Hachana et le début de la journée suivante(7) en étudiant la ‘Hassidout, par le fait(8) que nos maîtres nous ont frayé le chemin pour y parvenir. Ainsi, nous introduirons en chaque objet, y compris le plus bas, la lumière de la ‘Hassidout.
En vous souhaitant et en me souhaitant d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Mena’hem Mendel Ben ‘Hanna Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre "collective personnelle" fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) La lettre précédente.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : "Traité Avot, chapitre 6, Michna 6 et Midrach Chmouel, à cette référence".
(4) Le Rabbi note, en bas de page : "Voir le discours ‘hassidique figurant dans le fascicule n°89".
(5) Le Rabbi note, en bas de page : "Traité Avoda Zara 19a et commentaire du Maharcha, à la même référence".
(6) Le Rabbi note, en bas de page : "Le second jour de Roch Hachana 5704".
(7) Le Rabbi note, en bas de page : "Voir le Yerouchalmi, traité Yoma, chapitre 1, paragraphe 1 et chapitre 2, paragraphe 1 : Il suffit de lier le jour et la nuit".
(8) Le Rabbi note, en bas de page : "Le mot Bichvil, "par le fait que", reçoit deux explications, selon le Kéter Chem Tov, début du tome 2, qui cite l’explication du Baal Chem Tov sur l’affirmation suivante de nos Sages : le monde entier est nourri pour ‘Hanina, mon fils".
Troisième jour des Seli’hot 5711,
Brooklyn, New York,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Roch Hachana et, comme le dit l’avant propos(2), vous vous efforcerez de l’étudier avec des amis. C’est de cette manière que l’on peut faire l’acquisition de la Torah(3).
De fait, on parle des "choses" et non des "qualités", qui "permettent de faire l’acquisition de la Torah", comme le fait remarquer le début de ce discours ‘hassidique. Ces "choses" impliquent, en effet, l’humilité et la conscience de sa petitesse. Nul n’a donc le droit de penser que tel ami n’apporterait rien à son étude, qu’il se suffit à lui-même, bien plus que l’autre le dérangerait(4).
Puisse donc D.ieu faire que cette étude soit acquise, dans l’esprit de ceux qui y prendront part, qu’elle porte leur nom(5), devienne leur Torah et, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi : "non seulement il a appris la Torah, mais, bien plus, la Torah lui a appris quelque chose".
Mon beau-père, le Rabbi, raconta(6) : "Mon père avait coutume de prolonger jusqu'à après la nuit, le discours ‘hassidique qu’il prononçait à la fin du second jour de Roch Hachana. Ainsi, il introduisait les bénédictions des quarante huit heures de cette fête dans le monde, de sorte que la lumière de la ‘Hassidout éclaire toute chose".
Je propose donc que chacun en fasse de même et lie les heures de Roch Hachana et le début de la journée suivante(7) en étudiant la ‘Hassidout, par le fait(8) que nos maîtres nous ont frayé le chemin pour y parvenir. Ainsi, nous introduirons en chaque objet, y compris le plus bas, la lumière de la ‘Hassidout.
En vous souhaitant et en me souhaitant d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Mena’hem Mendel Ben ‘Hanna Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre "collective personnelle" fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) La lettre précédente.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : "Traité Avot, chapitre 6, Michna 6 et Midrach Chmouel, à cette référence".
(4) Le Rabbi note, en bas de page : "Voir le discours ‘hassidique figurant dans le fascicule n°89".
(5) Le Rabbi note, en bas de page : "Traité Avoda Zara 19a et commentaire du Maharcha, à la même référence".
(6) Le Rabbi note, en bas de page : "Le second jour de Roch Hachana 5704".
(7) Le Rabbi note, en bas de page : "Voir le Yerouchalmi, traité Yoma, chapitre 1, paragraphe 1 et chapitre 2, paragraphe 1 : Il suffit de lier le jour et la nuit".
(8) Le Rabbi note, en bas de page : "Le mot Bichvil, "par le fait que", reçoit deux explications, selon le Kéter Chem Tov, début du tome 2, qui cite l’explication du Baal Chem Tov sur l’affirmation suivante de nos Sages : le monde entier est nourri pour ‘Hanina, mon fils".