Lettre n° 1223
Par la grâce de D.ieu,
Fin d’Elloul 5711,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et votre demande de bénédiction(1).
A l’occasion de la nouvelle année, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, je vous adresse ma bénédiction, afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne et douce année, à la fois matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction de réussite dans l’étude pénétrée de crainte de D.ieu,
M. Schneerson,
* * *
Vous me demandez si vous devez venir ici. A mon avis, la divine Providence a fait que vous puissiez illuminer l’Australie de la clarté de la ‘Hassidout. Vous devez donc, au moins pendant quelques temps, assumer cette mission. C’est seulement par la suite que vous chercherez une manière plus "agréable" de servir D.ieu.
Vous vous demandez si votre enseignement a un quelconque effet sur les auditeurs et vous envisagez même de l’interrompre. Que D.ieu vous garde de faire pareille chose ! Vous savez que la Tsédaka, même si elle n’est pas donnée de manière désintéressée(2) assure effectivement la survie du pauvre, bien que l’on ne soit pas animé d’une telle intention(3).
* * *
Vous citez le chapitre 46 du Tanya qui déduit la présence de D.ieu en Egypte du verset : "Je suis descendu pour le sauver". Or, vous notez que le verset cité par la Haggada est : "J’ai traversé le pays de l’Egypte".
Le Tanya se base sur l’enseignement de nos Sages, dans le Midrach Chemot Rabba, chapitre 32, paragraphe 8 et la Pessikta ‘Hadta, qui est imprimée dans le tome 6 de Beth HaMidrach : "Il éprouva pour eux un amour si intense qu’Il descendit en Egypte pour les sauver".
La Hagada, en revanche, prend en compte l’impureté de l’Egypte. A cause de celle-ci, aucun ange ne pouvait pénétrer dans ce pays. Il n’y avait donc là aucune marque d’amour envers Israël. C’est ce qu’explique le Likouteï Torah, à la Parchat Tsav, page 12c.
Le Tanya souligne donc avant tout l’amour de D.ieu pour Israël, alors que la Hagada veut montrer qu’un ange ne put intervenir, que seul D.ieu était à même de les libérer. C’est ce qu’explique le Likouteï Torah. Chaque texte cite ainsi le verset qui illustre le mieux son propos.
Notes
(1) Cette lettre "collective personnelle" fut adressée à plusieurs personnes ayant sollicité la bénédiction du Rabbi. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Mais pour s’en enorgueillir.
(3) Parce que l’on a, par exemple, perdu une pièce qui a été trouvée par un pauvre.
Fin d’Elloul 5711,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et votre demande de bénédiction(1).
A l’occasion de la nouvelle année, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, je vous adresse ma bénédiction, afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne et douce année, à la fois matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction de réussite dans l’étude pénétrée de crainte de D.ieu,
M. Schneerson,
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Vous me demandez si vous devez venir ici. A mon avis, la divine Providence a fait que vous puissiez illuminer l’Australie de la clarté de la ‘Hassidout. Vous devez donc, au moins pendant quelques temps, assumer cette mission. C’est seulement par la suite que vous chercherez une manière plus "agréable" de servir D.ieu.
Vous vous demandez si votre enseignement a un quelconque effet sur les auditeurs et vous envisagez même de l’interrompre. Que D.ieu vous garde de faire pareille chose ! Vous savez que la Tsédaka, même si elle n’est pas donnée de manière désintéressée(2) assure effectivement la survie du pauvre, bien que l’on ne soit pas animé d’une telle intention(3).
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Vous citez le chapitre 46 du Tanya qui déduit la présence de D.ieu en Egypte du verset : "Je suis descendu pour le sauver". Or, vous notez que le verset cité par la Haggada est : "J’ai traversé le pays de l’Egypte".
Le Tanya se base sur l’enseignement de nos Sages, dans le Midrach Chemot Rabba, chapitre 32, paragraphe 8 et la Pessikta ‘Hadta, qui est imprimée dans le tome 6 de Beth HaMidrach : "Il éprouva pour eux un amour si intense qu’Il descendit en Egypte pour les sauver".
La Hagada, en revanche, prend en compte l’impureté de l’Egypte. A cause de celle-ci, aucun ange ne pouvait pénétrer dans ce pays. Il n’y avait donc là aucune marque d’amour envers Israël. C’est ce qu’explique le Likouteï Torah, à la Parchat Tsav, page 12c.
Le Tanya souligne donc avant tout l’amour de D.ieu pour Israël, alors que la Hagada veut montrer qu’un ange ne put intervenir, que seul D.ieu était à même de les libérer. C’est ce qu’explique le Likouteï Torah. Chaque texte cite ainsi le verset qui illustre le mieux son propos.
Notes
(1) Cette lettre "collective personnelle" fut adressée à plusieurs personnes ayant sollicité la bénédiction du Rabbi. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Mais pour s’en enorgueillir.
(3) Parce que l’on a, par exemple, perdu une pièce qui a été trouvée par un pauvre.