Lettre n° 1227
Par la grâce de D.ieu,
12 Tichri 5712,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Mena’hem Man(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du dimanche de la Parchat Haazinou, par laquelle vous m’interrogez sur l’affirmation du Sidour de l’Admour Hazaken, selon laquelle on récite, au second soir de Soukkot(2), d’abord la bénédiction de Chéhé’héyanou(3), puis celle de Léchev Basoukka(4), alors que, concrètement, nous récitons ces bénédictions, le second soir, dans l’ordre inverse.
Voici ma réponse. Nos coutumes sont basées(5) sur ce qu’a raconté mon beau-père, le Rabbi, du comportement de son père, le Rabbi Rachab. Or, ce dernier apporta lui-même une correction, à ce propos, dans le Sidour avec lequel il priait. Vous consulterez, du reste, le Sidour Torah Or imprimé à New York, en 5701(6) et vous trouverez cette correction, à la page 233, dans le texte du Kiddouch des fêtes.
De façon générale, vous devez savoir que nos maîtres gardaient très scrupuleusement les coutumes. Néanmoins, celles qu’ils respectaient n’étaient pas toutes rendues publiques, de sorte que les ‘Hassidim n’en avaient pas connaissance. Des confusions en ont résulté. Et, notre génération a eu le mérite, comme l’a maintes fois souligné mon beau-père, le Rabbi, de voir la révélation de certaines de ces pratiques. Auparavant, celles-ci n’étaient pas divulguées, alors que, désormais, l’autorisation de le faire a été accordée.
De même, on nous a révélé des trésors, constitués par les récits de nos maîtres qui, jusqu’à notre époque, n’étaient pas connus. Nombre d’entre eux figurent dans les causeries(7) qui ont été éditées. Beaucoup d’autres sont prêts à être imprimés.
J’ai appris avec satisfaction, par votre lettre, que vous avez conscience de vos origines ‘hassidiques, bien plus, que vous en savez la valeur et adoptez, en conséquence, le comportement nécessaire. Je vous souhaite de connaître de longs jours et de bonnes années, une longue vie, en bonne santé et aussi, dans une dimension plus profonde, des années emplies de bonnes choses et "il n’est de bon que la Torah et les Mitsvot".
Vous avez sûrement adopté les études instaurées par mon beau-père, le Rabbi, c’est-à-dire le passage quotidien du ‘Houmach de la Sidra de la semaine, avec le commentaire de Rachi, les Tehilim de chaque jour, selon leur répartition mensuelle et un passage du Tanya, défini dans le guide d’étude(8). C’est grâce à cela que l’on obtient la bénédiction et la réussite dans tous les domaines.
Avec ma bénédiction,
Le Sidour dit que la pratique est la même les deux premiers soirs(9). Cette affirmation est le fait de celui qui a réalisé la mise en page(10) et non de l’Admour Hazaken. Ce dernier, bien au contraire, précise dans son Choul’han Arou’h, chapitre 643, paragraphe 1: "le premier soir". Le Rabbi Rachab en déduit que l’on n’adopte pas le même ordre(11), le second soir, comme il le dit dans la correction dont je parle plus haut.
Notes
(1) Le Rav M. M. Swet. Voir, à son propos, la lettre n°1313.
(2) Au moment du Kiddouch.
(3) La bénédiction qui est liée à la fête.
(4) La bénédiction qui est liée au fait de se trouver dans la Soukka.
(5) Voir le Séfer Haminhaguim ‘Habad, page 67.
(6) 1941, qui précéda le Sidour Tehilat Hachem, lui-même conçu par le Rabbi. Dans la dernière édition, il s’agit de la page 490.
(7) Du précédent Rabbi.
(8) Figurant dans le Hayom Yom, dont le Rabbi est l’auteur.
(9) De Soukkot, s’agissant de l’ordre des bénédictions dans le Kiddouch.
(10) Du Sidour.
(11) Des bénédictions.
12 Tichri 5712,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Mena’hem Man(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du dimanche de la Parchat Haazinou, par laquelle vous m’interrogez sur l’affirmation du Sidour de l’Admour Hazaken, selon laquelle on récite, au second soir de Soukkot(2), d’abord la bénédiction de Chéhé’héyanou(3), puis celle de Léchev Basoukka(4), alors que, concrètement, nous récitons ces bénédictions, le second soir, dans l’ordre inverse.
Voici ma réponse. Nos coutumes sont basées(5) sur ce qu’a raconté mon beau-père, le Rabbi, du comportement de son père, le Rabbi Rachab. Or, ce dernier apporta lui-même une correction, à ce propos, dans le Sidour avec lequel il priait. Vous consulterez, du reste, le Sidour Torah Or imprimé à New York, en 5701(6) et vous trouverez cette correction, à la page 233, dans le texte du Kiddouch des fêtes.
De façon générale, vous devez savoir que nos maîtres gardaient très scrupuleusement les coutumes. Néanmoins, celles qu’ils respectaient n’étaient pas toutes rendues publiques, de sorte que les ‘Hassidim n’en avaient pas connaissance. Des confusions en ont résulté. Et, notre génération a eu le mérite, comme l’a maintes fois souligné mon beau-père, le Rabbi, de voir la révélation de certaines de ces pratiques. Auparavant, celles-ci n’étaient pas divulguées, alors que, désormais, l’autorisation de le faire a été accordée.
De même, on nous a révélé des trésors, constitués par les récits de nos maîtres qui, jusqu’à notre époque, n’étaient pas connus. Nombre d’entre eux figurent dans les causeries(7) qui ont été éditées. Beaucoup d’autres sont prêts à être imprimés.
J’ai appris avec satisfaction, par votre lettre, que vous avez conscience de vos origines ‘hassidiques, bien plus, que vous en savez la valeur et adoptez, en conséquence, le comportement nécessaire. Je vous souhaite de connaître de longs jours et de bonnes années, une longue vie, en bonne santé et aussi, dans une dimension plus profonde, des années emplies de bonnes choses et "il n’est de bon que la Torah et les Mitsvot".
Vous avez sûrement adopté les études instaurées par mon beau-père, le Rabbi, c’est-à-dire le passage quotidien du ‘Houmach de la Sidra de la semaine, avec le commentaire de Rachi, les Tehilim de chaque jour, selon leur répartition mensuelle et un passage du Tanya, défini dans le guide d’étude(8). C’est grâce à cela que l’on obtient la bénédiction et la réussite dans tous les domaines.
Avec ma bénédiction,
Le Sidour dit que la pratique est la même les deux premiers soirs(9). Cette affirmation est le fait de celui qui a réalisé la mise en page(10) et non de l’Admour Hazaken. Ce dernier, bien au contraire, précise dans son Choul’han Arou’h, chapitre 643, paragraphe 1: "le premier soir". Le Rabbi Rachab en déduit que l’on n’adopte pas le même ordre(11), le second soir, comme il le dit dans la correction dont je parle plus haut.
Notes
(1) Le Rav M. M. Swet. Voir, à son propos, la lettre n°1313.
(2) Au moment du Kiddouch.
(3) La bénédiction qui est liée à la fête.
(4) La bénédiction qui est liée au fait de se trouver dans la Soukka.
(5) Voir le Séfer Haminhaguim ‘Habad, page 67.
(6) 1941, qui précéda le Sidour Tehilat Hachem, lui-même conçu par le Rabbi. Dans la dernière édition, il s’agit de la page 490.
(7) Du précédent Rabbi.
(8) Figurant dans le Hayom Yom, dont le Rabbi est l’auteur.
(9) De Soukkot, s’agissant de l’ordre des bénédictions dans le Kiddouch.
(10) Du Sidour.
(11) Des bénédictions.