Lettre n° 1231

Par la grâce de D.ieu,
28 Tichri 5712,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Raphaël Na’hman Hacohen(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse aux questions que vous m’avez posées dans votre lettre.

A) Il ne me semble pas bon de penser, pendant la bénédiction des Cohanim, à quelqu’un qui a déjà quitté ce monde. On peut, en revanche, lire des Tehilim pour lui(2) ou réciter des versets, à la fin de la Amida(3). Tout dépend à quel point on lui est attaché et de quelle manière on le ressent.

B) Les versets correspondant aux noms Mena’hem et Mendel(4) sont: "La clarté des yeux réjouit le coeur et une bonne nouvelle fait grossir l’os", "Comme sont belles tes tentes Yaakov, tes sanctuaires, Israël".

C) Vous m’écrivez que mon beau-père, le Rabbi, vous a indiqué à quoi il fallait penser pendant la bénédiction des Cohanim. Je vous serais très reconnaissant de me préciser ce point.

D) Je vous remercie beaucoup de penser à mon nom, quand vous dites la bénédiction des Cohanim. Et, vous respectez, en outre, la parole de nos Sages selon laquelle celui qui fait un cadeau(5) à son prochain doit le lui faire savoir. Puisse se réaliser en vous, en un bien visible et tangible, la promesse du Saint béni soit-Il selon laquelle "Moi, Je les bénirai"(6), avec un intérêt qui dépasse le capital.

Avec ma bénédiction pour que vous soyez en bonne santé, de même que votre épouse et conceviez beaucoup de satisfaction de tous vos enfants,

Notes

(1) Le Rav R. N. Kahn, d’Erets Israël.
(2) Certains ‘Hassidim lisent encore, chaque jour, le Psaume correspondant au nombre d’années du précédent Rabbi.
(3) Il est de coutume de lire, à la fin de la Amida, un verset dont la première et la dernière lettres correspondent à la première et à la dernière lettres de son nom. Les ‘Hassidim font précéder ce verset de celui du Rabbi et d’aucuns lisent également le verset du précédent Rabbi.
(4) Le nom du Rabbi. Les ‘Hassidim lisent ces versets à la fin de la Amida.
(5) En l’occurrence, une bénédiction.
(6) Les Cohanim.