Lettre n° 1240

Par la grâce de D.ieu,
15 Mar’hechvan 5712,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du lundi de la Parchat Le’h Le’ha, dans laquelle vous me décrivez la situation du ‘Hassid âgé, qui craint D.ieu, le Rav... Vous sollicitez mon avis à propos des deux possibilités qui s’offrent à lui, celle d’habiter près de la synagogue ou bien dans la même maison que ses deux filles, bien qu’il n’y ait pas de synagogue à proximité.

A son âge, il est important qu’il se trouve parmi les hommes, d’autant qu’il en a toujours eu l’habitude. La première possibilité me semble donc devoir être choisie et il convient de lui trouver une maison près de la synagogue. Vous vous efforcerez également que les autres conditions et la vigilance qui est nécessaire envers lui soient également réunies.

Vous voudrez bien transmettre à... mes souhaits chaleureux pour qu’il ait une longue vie et de bonnes années, au sens le plus littéral, c'est-à-dire avec la tranquillité du corps et de l’esprit et également au sens que donnent nos Sages de ce terme, soulignant que "il n’est de bien que la Torah" et la Mitsva, de sorte que vos jours et vos années soient emplies de Torah et de Mitsvot.

Dans ses lois des opinions, le Rambam explique le principe selon lequel "en toutes tes voies, connais Le". Le Tour et Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 231 le cite également. Chaque instant de la vie d’un homme peut donc être empli de Torah et de Mitsvot, qui sont le bien véritable.

Avec ma bénédiction,