Lettre n° 1255

Par la grâce de D.ieu,
23 Mar’Hechvan 5712,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue(1),

J’ai bien reçu votre lettre du 13 ‘Hechvan, avec votre don et celui des autres, qui y étaient joints. Sûrement avez-vous avez déjà les reçus correspondant.

Vous m’écrivez que madame... offre sa contribution(2) à la mémoire de sa mère. Il me semble qu’elle est votre amie. Vous devriez donc lui faire remarquer que, même si la Tsédaka est une grande Mitsva, elle n’est nullement suffisante, tout comme on ne peut se contenter qu’un seul membre du corps soit en bonne santé. Tous les membres doivent êtres sains et il en est de même pour l’âme juive. On ne peut se suffire d’une Mitsva saine, aussi importante qu’elle soit. C’est l’ensemble de l’âme qui doit être saine et, pour obtenir un tel résultat, il faut mettre en pratique toutes les Mitsvot.

Si sa pratique de certaines Mitsvot est encore faible, j’espère que vous saurez trouver les mots pour qu’à partir de maintenant, elle mette en pratique tous les Préceptes que doit respecter une femme juive. D.ieu vous donnera la réussite et vos propos sauront la convaincre.

Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, je mentionnerai le nom de vous toutes(3) afin que soient satisfaits l’ensemble de vos besoins. Et, D.ieu vous permettra d’annoncer de bonnes nouvelles, en particulier pour ce qui concerne le mariage de votre fils.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) L’un des dons qui accompagnaient celui de la destinataire de cette lettre.
(3) De toutes les femmes qui ont fait un don.